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Appel à la libération de la jeune sahraouie Mahjouba

Appel à la libération de la jeune sahraouie Mahjouba

La plateforme de soutien à la jeune sahraouie Mahjouba Mohamed Hamdidaf, séquestrée depuis l'été dernier dans les camps de Tindouf (sud-ouest de l'Algérie), a reçu des menaces de la part des partisans du polisario, a-t-on appris lundi auprès de la plateforme. Une source de la plateforme a confié à MAP-Madrid qu'une membre de ce collectif a reçu ces derniers jours des insultes et des menaces proférées sur la page Facebook de la plateforme à cause de la campagne lancée en vue de la «libération immédiate» de la jeune fille de nationalité espagnole, retenue contre son gré dans les camps de Tindouf. La même source a ajouté que suite aux menaces et insultes répétées sur le réseau, la plateforme a présenté lundi une plainte en Espagne auprès de la Brigade des délits informatiques, notant que les enquêteurs ont pu «localiser» l'auteur de ces menaces et insultes et que des procédures seront engagées contre cette personne.

À rappeler que la plateforme avait mis en ligne une pétition demandant la «libération immédiate» de la jeune sahraouie séquestrée depuis le mois d'août dernier et privée de sa liberté de circulation. «Nous condamnons la séquestration de la jeune Mahjouba Mohamed Hamdidaf, ainsi que la situation d'autres jeunes femmes ayant été conduites contre leur volonté aux camps de Tindouf, victimes de stratagèmes émotionnels», soulignait la plateforme dans cette pétition qui a déjà recueilli plus de 4.000 signatures et devant être présentées au ministère espagnol des Affaires étrangères et de la coopération. Plusieurs ONG et sections de partis politiques en Espagne ont ensuite adhéré à cette pétition, notamment «Nouvelles générations du Parti populaire» (NN.GG), la Confédération nationale pour l'égalité des femmes et l'association internationale «AVAAZ.ORG». Selon la plateforme, la jeune Mahjouba «se trouve enfermée contre son gré dans une chambre» et «surveillée 24/24 heures».  

La jeune fille «a reçu des menaces de mort en cas de tentative de fuite», fait savoir la plateforme. Face à cette situation, Mahjouba a lancé des SOS à l'adresse de la communauté internationale pour obtenir sa libération et son retour auprès de sa famille adoptive à Valence, en Espagne, révèle la plateforme. Elle dénonce, dans ce cadre, l'attitude des dirigeants du polisario, tout en appelant à «mettre fin à la violence» systématique à l'égard des femmes dans les camps de Tindouf.

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