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Des attentes sur tous les fronts pour la loi de Finances 2015

Les opérateurs économiques attendent beaucoup du prochain Budget. Mais leurs priorités restent la relance économique et son pendant, la lutte contre le chômage. C'est ce qui ressort d'un sondage effectué en juin par le Centre marocain de conjoncture.

Des attentes sur tous les fronts pour la loi de Finances 2015
Près de 75% des opérateurs estiment que la situation économique du Maroc stagne (45,6%) ou baisse (28%).

Lutte contre le chômage, assainissement des Finances publiques, relance de l’activité économique, renforcement de la compétitivité des entreprises marocaines… Ce sont là les principales attentes des opérateurs économiques marocains, selon le dernier sondage réalisé en juin par le Centre marocain de conjoncture portant sur la situation économique et les priorités que devrait traiter la future loi de Finances 2015. Près de 75% des opérateurs estiment que la situation économique du Maroc stagne (45,6%) ou baisse (28%).

Compte tenu de cette situation, la majorité de l'échantillon (92,7%) estime que la relance de l’activité économique devrait être une des principales priorités du gouvernement lors du prochain exercice budgétaire.
Renforcer la compétitivité des entreprises marocaines devrait être également au centre des préoccupations du gouvernement lors de la préparation du Budget 2015, selon 92% des chefs d’entreprises. En outre, 70,6% des responsables de l’activité industrielle touchés par l’enquête du CMC considèrent qu’assainir les Finances publiques devrait être aussi un objectif primordial pour le gouvernement lors de l’élaboration de la future loi de Finances.Selon le CMC, les priorités les plus pertinentes lors de la prochaine loi de Finances devraient porter néanmoins sur deux problématiques. D’abord, la lutte contre le chômage qui est la plus importante priorité dégagée. Ils sont en effet 66,2% à émettre ce jugement, contre 25% estimant que cette problématique n’est pas primordiale et devrait rester secondaire.

Protection de l'environnement ? Pas vraiment une priorité !

La réduction des dépenses publiques constitue la seconde plus importante priorité par les sondés. La quasi-totalité des patrons marocains estime, en effet, que les dépenses de l’État devraient faire l’objet de mesures restrictives en 2015.
D’autres problématiques ont été évoquées comme importantes à traiter, mais pas avec le même degré de priorité.
La hausse des recettes est par exemple importante pour 52,9% des opérateurs économiques et prioritaire pour seulement 22,1% et secondaire pour autant. Alors que la protection de l’environnement ressort importante pour 55,9% et prioritaire pour à peine 13,2%.

Et sans surprise, la hausse des salaires ne semble pas être une mesure à prendre pour les patrons des entreprises puisque 70,6% considèrent qu’une telle initiative ne devrait pas être prioritaire.
Par ailleurs, les responsables du CMC indiquent que le jugement des grands opérateurs industriels marocains est différencié sur le mode de fonctionnement des principaux impôts comme l’impôt sur le revenu, l’impôt sur les sociétés, la taxe sur la valeur ajoutée ou encore la taxe sur les produits pétroliers. L’impôt sur le revenu est jugé justifié par 38,2% des opérateurs contre 50% qui le trouvent au moins non justifié.

Il en est de même pour l’impôt sur les sociétés dont le mode de fonctionnement actuel est considéré comme justifié par 50% des responsables contre presque 36% qui estiment que ce mode est au moins non justifié.
Le mode de fonctionnement actuel de la TVA et celui de la taxe sur les produits pétroliers ne sont pas mieux appréciés que celui de l’IS puisque seulement 44,1% et 38% respectivement des patrons considèrent qu’ils sont justifiés contre 36,8% et 38,2% qui les trouvent injustifiés.
Globalement, 88,2% des sondés jugent indispensable la réforme du système fiscal. 

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