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Ahizoune regrette le retard dans le lancement de la 4G

Le président du directoire de Maroc Telecom, Abdeslam Ahizoune, annonce l'accord de principe de l'ANRT pour la commercialisation de la FTTH, la fibre optique jusqu'au domicile. Cependant, il dénonce les retards pris dans plusieurs chantiers, dont la 4G.

Ahizoune regrette le retard  dans le lancement de la 4G
«Nous enregistrons un retard pour le lancement de la 4G, un retard du déploiement de la fibre optique à domicile et puis un ralentissement des infrastructures ADSL», déclare Abdeslam Ahizoune, président du directoire de Maroc Telecom. Ph. Ka

Abdeslam Ahizoune, président du directoire de Maroc Telecom, n’y va pas par quatre chemins. «Ici au Maroc, nous avançons à la vitesse de celui qui avance le moins vite. C’est désolant et ce n’est
pas bénéfique pour les Marocains», lance Ahizoune lors des présentations des résultats semestriels d’IAM le lundi 21 juillet à Rabat. Allusion faite à la demande adressée par l'opérateur au régulateur du marché pour lancer la FTTH. Ce réseau qui signifie la «fibre optique jusqu'au domicile» n’a pas reçu l’aval de l’Agence nationale de régulation des télécommunications (ANRT) en temps voulu, selon Ahizoune. Mais bonne nouvelle.
«Avant de venir à cette conférence, le DG de l’ANRT m’a appelé pour m’annoncer que nous aurons l’autorisation de commercialiser le FTTH», tempère le président du directoire.

Ahizoune, qui a commenté les résultats du groupe (cf. notre édition du 22 juillet 2014), est également revenu sur plusieurs points relatifs au secteur et à la concurrence. Selon lui, le premier semestre 2014 n’a pas connu de changement majeur du côté de l’environnement réglementaire. «Nous enregistrons un retard pour le lancement de la 4G, un retard du déploiement de la fibre optique à domicile et puis un ralentissement des infrastructures ADSL.

À l’exception de l’encadrement des infrastructures Haut et Très Haut débit et du renforcement des pouvoirs du régulateur au détriment des autorités judiciaires, il n’y a pas eu de changement majeur dans le secteur», relève Ahizoune, tout en partageant avec l’audience son incompréhension suite au projet de loi qui donne plus de pouvoirs à l’ANRT et qui prévoit un doublement des amendes.
«Ce sont des mesures défavorables à l’investissement.
Je ne comprends pas pourquoi l’ANRT veut avoir plus de pouvoirs alors que ce secteur est régulé aussi par les opérateurs eux-mêmes, puisque sur les quinze dernières années, nous n’avons pas eu d'affaires ou de litiges importants», déclare-t-il.

Par ailleurs, le président du directoire est également revenu sur la polémique du dégroupage et du partage des infrastructures. «Je ne sais pas pourquoi on veut nous faire passer pour des méchants alors que nous sommes très clairs sur ce point.
Nous ne sommes pas contre le partage, au contraire nous sommes demandeurs, mais à condition qu’il se fasse dans des conditions équitables.

D’ailleurs, je ne vois pas comment un grand opérateur de la place qui a équipé toute la France en fibre optique ne veut pas investir au Maroc et brandit à chaque fois cette carte de partage», détaille Ahizoune.
Ce dernier rappelle, par ailleurs, que le Maroc est «très sous-équipé avec un taux près de 0% par client pour ce qui est de la fibre optique et 3,5% pour la technologie de cuivre». À noter que l’opérateur a clôturé le premier semestre avec un résultat net part du groupe de 3,07 milliards de DH, en baisse de 12,7% par rapport à la même période de 2013. 

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