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Maroc Telecom, un acteur engagé dans la coopération Sud-Sud

Sur les dix dernières années, le groupe a investi quelque 40 milliards de dirhams sur le marché marocain et pas moins de 10 milliards en Afrique. Malgré une concurrence farouche, il dégage une rentabilité des plus importantes au monde dans le secteur.

Maroc Telecom, un acteur engagé  dans la coopération Sud-Sud
En 2013, les filiales africaines pesaient 27% du chiffre d’affaires du groupe dont le directoire est présidé par Abdeslam Ahizoune.

Maroc Telecom a tenu hier, mardi 22 avril, son assemblée générale ordinaire. Les actionnaires de l’opérateur historique devaient, entre autres, approuver les rapports et les états de synthèse annuels de l'exercice 2013, mais aussi et surtout le programme de rachat d'actions en cours et l’autorisation à donner au directoire pour opérer sur les actions de la société et la mise en place d'un contrat de liquidité à la Bourse de Casablanca. Cette AGO intervient à la veille de la finalisation, que l'on dit imminente, de la cession à l’émirati Etisalat des 53% que détient le français Vivendi dans l'opérateur historique. Rappelons que la transaction rapportera au groupe français 4,2 milliards d’euros. Malgré une rude concurrence sur le marché marocain, Maroc Telecom vaut toujours son pesant d’or. Même si en 2013 son chiffre d’affaires s’est replié de 8% en raison d’une importante baisse des prix (-34% sur le mobile et -10% sur le fixe), sa rentabilité se maintient à un niveau élevé (58% de marge d’EBITDA).

Elle est même jugée parmi les plus importantes du secteur télécoms mondial. Pour tenir la dragée haute à la concurrence, le groupe ne cesse de consentir de gros investissements. La preuve, rien qu’entre 2003 et 2013, ses investissements frôlent les 40 milliards de dirhams. Pour la seule année 2013, ses investissements sur le marché local ont pesé 3,6 milliards de dirhams, soit 17% de son chiffre d’affaires. L’opérateur africain a enclenché deux chantiers de modernisation de ses réseaux. Le premier porte sur le déploiement de la nouvelle architecture MSAN pour le réseau fixe, qui offrira à terme une amélioration des débits ADSL pour les usagers. Le second concerne la mise en place d'infrastructures pour anticiper l'arrivée de la technologie mobile de quatrième génération (4G). Et comme le groupe est avide d'investissements, il a signé début 2013 avec l’État une convention pour 10 milliards de DH sur la période 2013 et 2015. En Afrique subsaharienne, le groupe se renforce au fil des ans. Il est présent dans quatre pays (Mauritanie, Burkina Faso, Gabon et Mali) où il affirme participer significativement à redresser les opérateurs nationaux et en faire des acteurs économiques de taille. Actuellement, pratiquement tous ces opérateurs sont rentables et dégagent même d’importants bénéfices.

Un exemple : le chiffre d’affaires de Sotelma au Mali a été multiplié par 6 depuis la prise de participation de Maroc Telecom en 2009. Pour faciliter le transfert de savoir-faire, dans la logique de la coopération Sud-Sud, l'opérateur historique a mis en place des mécanismes spécifiques. Concrètement, cette coopération se traduit par le grand volume d’investissements concédés : 10 milliards de dirhams sur les dix dernières années et 4 milliards entre 2013 et 2015. À noter que la contribution des filiales subsahariennes se consolide de plus en plus dans les performances du groupe. En 2013, les filiales africaines pesaient 27% de son chiffre d’affaires contre seulement 15% en 2009. Ses filiales sont devenues un moteur de croissance dans leur pays, en réduisant la fracture numérique et en participant à l’essor économique (plus de 130 000 emplois directs et indirects, contribution importante aux budgets des États, dividendes, etc.). Rappelons que le groupe a déployé via ses filiales subsahariennes un câble en fibre optique traversant les pays où il est implanté. D'une longueur totale de 5 698 km, ce câble relie le Niger au Maroc, en passant par le Burkina Faso, le Mali et la Mauritanie. Signalons que le Souverain a procédé, en février dernier à Bamako, à l’inauguration du tronçon malien de cette connexion transafricaine. Ce projet a nécessité plus de 220 millions de dirhams d’investissement.L’engagement social et environnemental du groupe n’est plus à démontrer. L’opérateur participe activement à la dissémination des TIC et à la réduction de la fracture numérique dans tous les pays où il est présent en améliorant l’accessibilité des populations aux produits télécoms. Il accompagne également le développement économique et social des pays de son implantation à travers sa contribution aux recettes des États (dividendes, impôts, taxes), son soutien aux entreprises, à l’emploi et à l’éducation. Le groupe a équipé plus de 500 sites d’énergie solaire dans les pays subsahariens.

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