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Maroc-Mali : Sa Majesté le Roi Mohammed VI, un messager de paix et de fraternité

Unis par des liens séculaires, le Maroc et le Mali veulent renforcer et diversifier leurs relations de manière à en faire un modèle de coopération Sud-Sud. La visite officielle qu’entame aujourd’hui S.M. le Roi dans ce pays illustre parfaitement cette volonté commune. Le Souverain jouit d’une estime et d’un respect immenses au Mali. De même, les liens spirituels et cultuels n’ont jamais été aussi forts et denses.

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Sa Majesté le Roi Mohammed VI entame aujourd’hui une visite officielle au Mali dans le cadre d’une tournée africaine qui le mènera ensuite en Côte d’Ivoire, au Gabon et en Guinée-Conakry. La visite royale, qui intervient quelques mois seulement après la participation du Souverain à la cérémonie d’investiture du Président Aboubakar Keïta, constitue la preuve tangible que le Royaume tient toujours à honorer ses engagements vis-à-vis des pays africains. Car, rappelons-le, lors de son discours à l’occasion de l’investiture du nouveau Président malien élu, S.M. le Roi avait déclaré que le Maroc, qui reste attaché à la coopération Sud-Sud, «ne ménagera aucun effort pour accompagner le Mali, pays frère et voisin, dans les secteurs socio-économiques» qu’il estimera prioritaires. S.M. le Roi avait également souligné que le Royaume apporterait son appui aux programmes maliens de développement humain, notamment en matière de formation des cadres, d’infrastructures de base et de santé.

La visite du souverain sera donc l’occasion de démontrer encore une fois la volonté sincère du Royaume à soutenir les aspirations du peuple malien au développement socioéconomique et son droit à la stabilité et à la prospérité. Sur le plan économique, les opérateurs des deux côtés s’attendent à ce que la visite royale donne une nouvelle impulsion aux relations d’affaires entre les deux pays. Le Maroc, qui occupe déjà une place de choix dans le tissu économique malien, entend renforcer cette position et explorer de nouvelles pistes de partenariat.
Dans le secteur des banques, des télécoms, de l’immobilier et de l’industrie, les opérateurs privés marocains font un travail remarquable que les pouvoirs publics apprécient à sa juste valeur. «Ils accompagnent les efforts de développement menés par le gouvernement et participent à la réalisation des projets structurants suivant une logique gagnant-gagnant», témoigne Abdelahad Kettani, administrateur directeur général, de la Banque internationale du Mali (BIM sa), une filiale d’Attijariwafa bank et l’une des cinq plus grandes banques de la place. En effet, Attijariwafa bank, qui a racheté, en 2008, 51% d’une ancienne banque étatique en difficulté, a pu redresser la situation, sauver des emplois menacés et même recruter de nouveaux collaborateurs (+16% en 2013). À présent, les performances de BIM sa en font un acteur incontournable dans le paysage bancaire malien. Son résultat est passé de 2,1 milliards FCFA en 2012 à 4,4 milliards FCF à fin décembre 2013, soit une augmentation de 106%. Le cas de cette filiale d’Attijari n’est pas isolé : la BMCE, à travers sa filiale Bank of Africa (BOA), contribue elle aussi aux efforts de développement socioéconomique au Mali.

Des relations fraternelles et spirituelles séculaires, une solidarité agissante, des partenariats économiques mutuellement bénéfiques et des liens politiques solides font des relations maroco-maliennes un modèle en matière de coopération. D’autant que le Maroc est appelé à jouer un rôle central dans les efforts stabilisation de ce pays à travers la médiation entre les pouvoirs publics maliens et les mouvements touaregs au Nord.
Fort de la confiance qu’il inspire et de l’immense respect dont il jouit auprès de toutes les franges de la société malienne, S.M. le Roi Mohammed VI pourra contribuer efficacement et de manière constructive à la résolution de ce problème. En effet, le Royaume, à la faveur de sa diplomatie éprouvée, de son expertise en matière de lutte contre le terrorisme et, surtout, grâce à ses choix pondérés et équilibrés, est perçu de plus en plus comme un acteur clé dans le conflit opposant Touaregs et pouvoir malien. 

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