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Les passeurs de drogue continuent de tomber au niveau des passages frontaliers. Les éléments de la police relevant du district de l’aéroport international
Mohammed V ont réussi, le 13 décembre 2014, à mettre en échec une nouvelle tentative de trafic de drogue. Cette fois-ci, il s’agit d’un ressortissant nigérian qui est tombé dans les filets de la police, avec en possession 600 grammes de cocaïne minutieusement dissimulés dans sa valise. Auditionné par les éléments de la brigade aéroportuaire que dirige Abdelhadi Siba, le ressortissant subsaharien est vite passé à table. Il a reconnu qu’il avait été chargé par un compatriote résidant à São Paulo (Brésil) de remettre la drogue à une tierce personne vivant au Nigéria, contre une récompense de 2.000 dollars américains.
Dans une opération similaire, les éléments de la police de l’aéroport Mohammed V ont interpellé un Guinéen en provenance également de São Paulo et qui s’apprêtait à rejoindre la Guinée-Bissau. Lors de son arrestation, l’individu était en possession de 1,8 kg de cocaïne sous forme de flacons cachés dans ses bagages. Après enquête, le prévenu a avoué qu’il devait remettre, lui aussi, la drogue à une personne du même pays, moyennant une prime de 5.000 euros.
Informé des nouvelles données, le Parquet a ordonné de mettre les individus arrêtés en garde à vue et d’informer leurs missions diplomatiques respectives en attendant de les présenter à la justice, apprend-on auprès de la cellule de communication de la préfecture de police. Par ailleurs, l’aéroport Mohammed V est devenu le théâtre de plusieurs tentatives similaires. Chaque mois, des trafiquants sont pris la main dans le sac, pour la plupart des subsahariens en provenance de São Paulo, en possession de cocaïne soit dans leurs bagages, soit dissimulée dans des emballages de bonbons, de jouets, ou tout bonnement dans leur estomac sous forme de capsules. Depuis l’ouverture de la liaison Casablanca-São Paulo en décembre 2013, près de 300 kg de cocaïne ont été saisis à l’aéroport Mohammed V.
