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Israël au banc des accusés

Le ministre palestinien des Affaires étrangères a accusé, mercredi, Israël de commettre des crimes contre l'humanité à Gaza, lors d'une session extraordinaire à Genève du Conseil des droits de l'Homme, et exigé une enquête internationale. Lui emboitant le pas, le Haut Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Mme Navi Pillay, a appelé à une enquête sur les possibles crimes de guerre commis par Israël à Gaza.

Israël au banc des accusés
L'ONU tout comme l'administration US sont impuissantes face à l'arrogance d'Israël.

«Israël est en train de perpétrer des crimes odieux. Israël détruit complètement des quartiers résidentiels. Ce que fait Israël (...), est un crime contre l'humanité» et «viole les conventions de Genève», a déclaré le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riad Malki, largement applaudi par de nombreux ambassadeurs présents au Conseil, rapporte l’AFP.

Citant de récents exemples de destructions de maisons, et de civils tués, dont des enfants, dans la bande de Gaza, le Haut Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Mme Navi Pillay, qui participe à une réunion extraordinaire du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU sur l'offensive israélienne, indique qu'il y a «une forte possibilité que le droit international humanitaire ait été violé, d'une manière qui pourrait constituer des crimes de guerre» et a demandé une enquête sur chacun de ces incidents. Mme Pillay a fait son intervention devant le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, en réunion d'urgence mercredi à Genève, à la demande de la Palestine et des pays arabes, pour exiger le respect du droit international dans les territoires palestiniens occupés.

Le jusqu’au-boutisme israélien

Un projet de résolution est sur la table des participants. Le texte, qui sera soumis à approbation aux participants de la réunion, condamne «avec la plus grande fermeté les violations massives et systématiques des
droits de l'Homme découlant des opérations militaires israéliennes dans les territoires palestiniens occupés depuis le 13 juin en particulier l'offensive israélienne à Gaza».

Le texte recommande aussi que la Suisse, comme État dépositaire des Conventions de Genève,
convoque rapidement la conférence des États parties à la quatrième convention de Genève pour décider des mesures à prendre pour que la convention, un texte essentiel du droit humanitaire, soit appliquée dans les territoires palestiniens occupés, y compris à Jérusalem-Est.

Comme attendu, ceux qui disent que l’État hébreu «a le droit de se défendre», les pays européens et les États-Unis n'ont pas soutenu la convocation de la réunion d'urgence du Conseil des droits de l'Homme de ce mercredi à Genève.

Alors que les efforts diplomatiques s'intensifient, le gouvernement israélien adopte un discours jusqu'au-boutiste, disant vouloir mettre le Hamas à terre avant un éventuel cessez-le-feu. L'OLP soutient la demande du Hamas de cesser les hostilités. L'Organisation de libération de la Palestine (OLP) du Président Mahmoud Abbas a apporté, hier mercredi, son appui à la demande du Hamas de cessation des hostilités à Gaza, ce qui pourrait faire du Président palestinien le principal interlocuteur pour une trêve.

À la différence du Hamas, qui refuse la coexistence avec l'État d'Israël, l'OLP négocie avec les dirigeants israéliens depuis plus de vingt ans. 

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