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Reprise des pourparlers de paix dimanche ou lundi

Reprise des pourparlers  de paix dimanche ou lundi
Vladimir Poutine et François Hollande. Ph. AFP

Les pourparlers de paix entre Kiev et les rebelles prorusses, en présence de représentants de la Russie et de l'OSCE, pourraient avoir lieu «dimanche ou lundi» à Minsk, a indiqué vendredi le Président François Hollande à Bruxelles. «Dans les prochains jours, je peux vous en faire la confirmation, nous allons continuer à parler avec le Président Vladimir Poutine, le Président Petro Porochenko, Angela Merkel et moi-même», a indiqué M. Hollande en rappelant qu'il avait dialogué au téléphone avec le Président russe et la Chancelière allemande mardi. «Ça va se faire dans les prochains jours compte tenu de ce qui va se produire dimanche ou lundi, la réunion du groupe de contact» à Minsk, a ajouté le Président français après un sommet européen à Bruxelles.
Le Président ukrainien avait indiqué mercredi «espérer» une réunion dans la capitale biélorusse du groupe de contact qui négocie avec les rebelles la mise en œuvre d'un plan de paix signé en septembre, mais qui n'a jamais été véritablement appliqué.

«Nous voulons avancer et avancer vite, pour qu'il y ait encore de nouveaux progrès d'ici la fin de l'année et puis encore davantage l'année prochaine», a ajouté M. Hollande, en demandant que «toutes les dispositions de Minsk puissent être appliquées».
Une rencontre à Minsk avait été initialement programmée le 9 décembre, date de l'entrée en vigueur d'une nouvelle trêve dans le conflit de huit mois qui a fait plus de 4.700 morts.
Mais en dépit du cessez-le-feu globalement respecté aux yeux des protagonistes, ces pourparlers n'ont pas eu lieu.
M. Hollande avait rencontré M. Poutine à l'aéroport de Moscou le 6 décembre. À l'issue de cet entretien, «le Président Poutine a pu dire qu'il respectait et reconnaissait l'intégrité territoriale de l'Ukraine, un point très important pour nous», a fait valoir M. Hollande.

L'application de l'accord de Minsk, par l'instauration d'un cessez-le-feu dans l'Est, le retrait d'armes et de troupes de la ligne de contact ou encore l'échange de prisonniers, permettrait de régler «d'abord les problèmes des Ukrainiens qui souffrent», a-t-il souligné. Cela «permet aussi de régler un problème politique grave qui est celui de l'isolement de la Russie et de la situation qu'elle traverse». 

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