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L e rapport produit par l'UNICEF à l'occasion du 25ème anniversaire de la Convention internationale des droits de l'enfant (1989-2014), et intitulé : «Chaque enfant compte, dévoiler les disparités, promouvoir les droits de l'enfant», sera lancé le 2 avril prochain en partenariat avec le Conseil National des Droits de l'Homme (CNDH), a-t-on précisé auprès de l'Organisation.
Le rapport, fruit de plusieurs études menées par l'Unicef et ses partenaires, met en évidence la problématique des disparités et des inégalités dans la réalisation des droits des enfants à travers le monde. Il analyse les performances des différents pays en matière de réalisation des droits de l'enfant dont le droit à la vie et la survie, le droit à la santé, le droit à l'éducation, le droit à la protection et la participation. Le rapport renseigne également sur certaines des multiples facettes de la vie des enfants, le présent et l'avenir de chaque nation.
Les chiffres parlent des circonstances dans lesquelles les enfants naissent et sont élevés, grandissent et apprennent, travaillent et établissent des relations avec les autres, et évoluent dans le monde.
Le travail et le mariage des enfants
Le rapport informe aussi sur la mortalité des nouveaux nés, la part des naissances enregistrées, le nombre d'enfants qui bénéficient d'une identité officielle et des droits qui en découlent : droit aux services, à la protection, à l'exercice de la citoyenneté, la vaccination, le pourcentage d'enfants qui entrent à l'école primaire, et le nombre d'entre eux qui arrivent au secondaire. Soulignons par ailleurs que le document se penche également sur le travail et le mariage des enfants et sur le point de savoir, par exemple, à l'adolescence s'ils disposent de connaissances nécessaires pour se protéger du VIH. Le principe directeur de ce rapport reste le même : des données crédibles sur la situation des enfants sont essentielles à l'amélioration de leurs conditions de vie et indispensables à la réalisation des droits de chaque enfant. Les données, à elles seules, ne changent pas le monde, selon l'Unicef, mais elles «rendent les changements possibles en identifiant les besoins, en appuyant les activités de plaidoyer et en mesurant les progrès».
