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Le courant dissident au sein de l’USFP préfère temporiser

Quitter l’Union socialiste des forces populaires (USFP) n’est pas une décision facile à prendre. Les militants au sein du courant «démocratie et ouverture» l’ont compris, c’est pourquoi ils préfèrent temporiser. Samedi dernier à Casablanca, en présence de quelque 800 Ittihadis des différentes régions du Royaume, les membres du courant contestataires ont décidé de prendre plus de temps pour se concerter avec les sections régionales et provinciales.

Le courant dissident au sein de l’USFP préfère temporiser

Le spectre de la scission ne plane plus sur l’Union socialiste des forces populaires (USFP), du moins pour les 30 prochains jours. En effet, les 800 socialistes réunis samedi dernier à Casablanca à l’initiative des leaders du courant «démocratie et ouverture» ont fait le choix de temporiser. Après des heures de discussions, la décision a été prise de prendre plus de temps pour se concerter avec les secrétariats régionaux et provinciaux et mobiliser plus d’Ittihadis autour de cette question cruciale, la décision finale devant tomber fin janvier prochain. Mais en dépit de cet ajournement, les militants du courant contestataire ne se font guère d’illusions. Ils se disent convaincus de l’inéluctabilité de la rupture avec les dirigeants actuels du parti. Une rupture déjà consommée puisqu’ils affirment qu’il n’y a plus que deux solutions possibles : quitter l’USFP pour rejoindre l’Union nationale des forces populaire (UNFP) ou créer une nouvelle formation politique qui s’ajoutera aux 34 actuelles.

Intervenant lors d’un point de presse en marge d’une rencontre organisée samedi dernier à Casablanca par le courant «démocratie et ouverture», Abdelali Doumou (l’un des initiateurs du courant à côté de feu Ahmed Zaïdi) a affirmé qu’il s’agit «d’une rencontre de réflexion et n’ont pas d’un congrès», précisant que les régions ont été priées de limiter la participation de leurs membres à 50 avec deux intervenants pour chacune d’entre elles. Les promoteurs du courant ont aussi tenu à souligner que tous les participants ont fait les déplacements volontairement et à leurs propres frais.

Pour sa part, Ahmed Réda Chami, désormais ennemi numéro 1 de Driss Lachgar pour s’être positionné comme nouveau leader du courant, il s’est dit ouvert à toutes les options. Dans une intervention devant les participants, il a affirmé que les militants de l’UNFP se sont montrés prêts à accueillir le nouveau projet, mais aucune décision n’a été prise dans ce sens.

Plusieurs cadres de l’USFP ont également pris part à cette rencontre, à leur tête l’une des figures emblématiques du parti, Taïb Mounchid. On compte parmi les participants, le maire de la ville d’Agadir Tariq Kebbaj, ainsi qu’un bon nombre de parlementaires du parti, à l’instar d’Ali El Yazghi et Hassan Tarek. Les syndicalistes de la FDT, proche du courant «Zaïdi», étaient également présents.

Leur secrétaire général, Abderrahmane Azzouzi, se tenait aux côtés de Abdelali Doumou et Ahmed Réda
Chami. 

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