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Cinq pays, cinq regards plastiques

L’exposition «Une mer, deux rivages» poursuit son bonhomme de chemin en faisant escale à la galerie Noir sur Blanc à Marrakech jusqu’au 15 février prochain. Cinq expériences plastiques sont à la clé de ce projet très spécial où les cinq artistes femmes d'Italie, d'Allemagne, de Tchéquie, du Portugal et du Maroc mènent une belle aventure plastique.

Cinq pays, cinq regards plastiques
Cette exposition collective se veut une plateforme de rencontre et d'échange fructueux et intéressants entre les artistes exposantes.

«Une mer, deux rivages», ce projet, mis sur rails à la Maison d'art contemporain Asilah Briech où il a été exposé pour la première fois, continue de faire parler de lui, du fait de sa spécificité aussi bien sur le plan plastique que celui de la thématique. Car, il présente en majorité des installations autour du sujet de la mer, réalisées par des artistes femmes. On peut, ainsi, apprécier les panneaux gigantesques qui se superposent de Ahlam, l’installation de Gisela à partir de matériel abandonné par d’autres artistes, celle de Cristina sur les rapports historiques entre le Portugal et le Maroc, sans oublier la fascination de Maria Filipovova par l’océan où elle y puise l’inspiration de ses œuvres poétiques ou encore Angiola qui a travaillé sur le sourire suite à une réprimande d’une femme qui a ri à voix haute. Chacune d’elles ayant mené sa propre démarche suivant son style, son expression et sa compréhension de l’art contemporain. «J’ai eu l’idée de réaliser ce projet quand ces artistes m’ont contactée pour faire une résidence à la Maison d'art contemporain Asilah Briech qu’elles connaissaient déjà. L’objectif de ce projet est de faire voir le travail de femmes plasticiennes, venant de différents pays, un peu partout au Maroc et à l’étranger. Car le principe est de faire agrandir l’exposition en ajoutant à chaque fois une artiste femme du pays accueillant la prestation. Nous avons déjà d’autres villes en vue au Maroc.

Comme nous avons une invitation de la Jordanie où une artiste du pays se joindra à nous et ainsi de suite. C’est un projet à long terme qui grandira avec le temps», souligne l’artiste Ahlam Lemseffer. Fruit de quatre semaines de résidence, cette exposition donne à voir une expérience différente par rapport à ce qu’on a déjà fait auparavant à l’Association pour l’art et la culture (APAC), initiatrice du projet. Avec beaucoup plus d’installations, on peut y contempler également des travaux sur papier et d’autres sur toile. «C’est un projet très enrichissant qui permet des échanges fructueux et intéressants. Il y a une interférence dans le travail, parfois avec des artistes qu’on ne connait même pas. Des rencontres de ce genre sont très fécondes pour un plasticien. Pour ces ateliers, on a eu la chance de recevoir des femmes artistes qui ont un long parcours et beaucoup de bagages derrière elles. Nous espérons avoir d’autres découvertes dans le futur», précise-t-elle. 

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