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C’est désormais officiel : L’AS FAR et l’entraineur Khalil Boudraâ se sont définitivement séparés. Le technicien militaire a préféré quitter le navire, après que le comité directeur a tranché, en désignant Hamadi Hamidouche entraîneur «effectif» de la formation r’batie. Pourtant, fin janvier, c’était sous cette forme que Hamidouche avait été nommé à la tête du staff technique, avec Boudraâ comme adjoint. Or, au fil des matchs, il s’est avéré que nul autre que Boudraâ ne dirigeait effectivement l’AS FAR.
La défaite face au Moghreb Tétouan (0-1), suivie du match nul face au Raja Casablanca (1-1) en plus de trois autres résultats de parité consécutifs, n’a fait qu’intensifier la grogne des supporters, qui ont multiplié les communiqués et les contestations autour de la gestion sportive du club, sur les pages des réseaux sociaux. Sans pour autant les pousser à boycotter les matchs.
Face à cette atmosphère peu sereine, les dirigeants ont tout simplement préféré miser sur l’expérience de Hamadi Hamidouche pour terminer ce qui reste du championnat. Au terme de la 21e journée, les Militaires totalisent 28 points, avec plus de défaites (6) que de victoires (5).
Ainsi, à neuf journées du baisser de rideau, les Militaires occupent le 10e rang, à six longueurs seulement des relégables. Mais un autre élément serait également derrière le départ de Boudraâ, en l’occurrence le malentendu persistant entre les deux techniciens depuis l’arrivée de Hamidouche. La valse des entraîneurs continue donc de plus belle. Depuis le début de la saison, pas moins de onze entraîneurs ont été limogés ou ont quitté leurs clubs.
La dernière ligne droite du championnat précipitera certainement le limogeage d’autres entraîneurs. Le tout dans un mutisme presque complet des institutions qui sont censées défendre les droits des techniciens.
