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Un centre de formation pour les jeunes de douar Mkanssa

L’association l’Heure joyeuse a mis en place, à douar Mkanssa, un centre de formation par apprentissage des métiers de l’électricité dédié aux jeunes sans qualifications. L'établissement, déjà opérationnel, sera officiellement inauguré en février.

Un centre de formation pour les jeunes de douar Mkanssa
Le centre accueille cette première année plus d’une cinquantaine de jeunes apprentis.

Dans le cadre de son engagement et son implication dans le domaine de la formation professionnelle, l’association l’Heure joyeuse vient de créer un Centre de formation par apprentissage (CFA) des métiers de l’électricité à Mkanssa. Ce nouvel établissement, qui sera inauguré officiellement le 10 février 2015, dispose de deux activités principales. Il propose une formation diplômante en électricité, avec un programme basé sur le besoin effectif en compétences techniques et générales, exprimé par les industriels qui opèrent dans le domaine de l’électricité. Le centre dispose également d’un service d’orientation et d’insertion professionnelle (COIP).

Il s'agit d'un dispositif visant à renforcer l’employabilité des jeunes en les dotant de compétences à la fois personnelles et professionnelles, à les accompagner dans une procédure d’orientation et d’insertion durable dans le marché du travail, ainsi qu'à sensibiliser les acteurs publics et privés à cette catégorie de bénéficiaires, le plus souvent exclus des dispositifs de formation et d’insertion traditionnels. La formation, qui dure un an, s’adresse à tous les jeunes déscolarisés et sans qualifications de Mkanssa âgés de 15 à 30 ans. Après une période de préparation de 3 mois organisée par le COIP d’octobre à décembre 2014, les jeunes ont entamé ce mois-ci leur formation. Le centre accueille pour cette première année plus d’une cinquantaine d’apprentis. Ils bénéficieront d’une formation essentiellement pratique (80% de la formation se fera dans les entreprises), mais également générale et humaine (français, informatique, entrepreneuriat, coaching, épargne, droit du travail…).

«Actuellement, afin de poursuivre leurs études secondaires, les jeunes de Mkanssa doivent se déplacer aux préfectures de Ben Msik, de Aïn Chock ou d'El Fida. En 2004, le taux de pauvreté enregistré était de 14,74%, celui de la précarité de 21,34% et de l’inégalité de 35,03%», explique l’Heure joyeuse..

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