Menu
Search
Jeudi 25 Avril 2024
S'abonner
close
Jeudi 25 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Fête du Trône 2006

Les parlementaires québécois saluent l’approche du Maroc dans la lutte contre le terrorisme

Les défis sécuritaires, l’enjeu de la participation des jeunes dans la vie politique et l’optimisation de l’utilisation des médias sociaux. Autant de sujets discutés lors de la troisième session de la commission permanente interparlementaire Maroc-Québec qui s’est tenue hier à Rabat.

Les parlementaires québécois saluent l’approche  du Maroc dans la lutte contre le terrorisme
la participation politique des jeunes et l’optimisation de l’utilisation des réseaux sociaux ont été au centre des débats.

Plusieurs sujets d’intérêts communs ont été au menu de la troisième session de la commission permanente interparlementaire Maroc-Québec qui s’est tenue hier à Rabat. Les deux parties se sont, en premier lieu, attardées sur les défis sécuritaires. «La question de la lutte contre le terrorisme revêt une importance particulière tant au Québec qu’au Maroc», souligne le président de l’Assemblée nationale du Québec, Jacques Chagnon. Le responsable québécois salue l’approche globale adoptée par le Maroc quant à cette question : «nous avons beaucoup à apprendre de cette approche. Après tout, c’est en dialoguant et en partageant nos savoirs que nos sociétés apprendront à renforcer leurs liens et comprendre leurs différences.» Outre les enjeux sécuritaires, les parlementaires marocains et québécois ont débattu deux thématiques majeures : la participation politique des jeunes et l’optimisation de l’utilisation des réseaux sociaux. À ce titre, le président de la Chambre des représentants, Rachid Talbi Alami, relève que la problématique de la désaffection des jeunes pour la politique est d’ordre international, surtout après les répercussions néfastes de la crise économique mondiale sur les conditions socio-économiques de la jeunesse, notamment en matière d’emploi.

Chiffres à l’appui, il relève que 6% seulement des parlementaires de par le monde ont moins de 35 ans. Quant à la moyenne mondiale de l’âge des parlementaires, elle est de 53 ans. Pour réconcilier les jeunes avec leur environnement politique, une grande responsabilité incombe aux Parlements et aux partis politiques en matière d’encadrement, selon M. Alami. Son homologue québécois abonde dans la même veine, soulignant que face au désengagement civique et au cynisme qui frappe la population, les parlementaires ont un rôle important à jouer pour redonner le goût de la politique à la jeunesse. «C’est en impliquant les jeunes et en les écoutant que nous pourrons les intéresser davantage à la sphère politique», dit-il. Au Québec, chaque année, on donne l’occasion à plus de 250 jeunes de se plonger dans la vie parlementaire durant quelques jours. Pour toucher un plus grand nombre de jeunes encore, la présidence de l’Assemblée nationale réalise depuis 2003 une tournée des écoles afin d’engager le débat avec les jeunes autour de différentes thématiques.

L’implication des jeunes dans la vie politique est étroitement liée aux médias sociaux. En effet, ceux-ci font désormais partie de la vie politique des sociétés. Il s’agit pour les députés d’une aubaine pour se rapprocher de la population, notamment les jeunes. L’idée est de donner aux internautes une information crédible et limiter l’impact des rumeurs. Les travaux de la commission permanente interparlementaire Maroc-Québec ont été couronnés par la signature d’un accord de coopération dans le domaine technologique et l’échange des expériences en ce qui concerne le «parlement électronique». 

Lisez nos e-Papers