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SiSimo dévoile son rap progressif à l’IMA

Le chanteur de rap SiSimo se produit, le 20 février, à l’Institut du monde arabe. Une belle opportunité pour ce rappeur qui vient de sortir son nouveau single «Baz» déjà tourné en format clip à Marrakech. Le second, qui sera livré en février, coïncidera avec la date du concert.

SiSimo dévoile son rap progressif à l’IMA
SiSimo propose ses meilleurs tubes au public parisien à l'Institut du monde arabe.

Pas étonnant pour SiSimo qui a fait du chemin avant d’arriver à ce stade. Car depuis quinze années, il n’a cessé de travailler et de s’essayer à travers différentes expériences dans plusieurs groupes dont il était membre, notamment Fès City Clan (2005-2010), avant de décider de faire cavalier seul. «C’était une belle aventure dont je ne pourrais dire que du bien et où j’ai pu forger ma personnalité et apprendre beaucoup de choses. Il a fallu que je passe par là. Mais, à un certain moment j’ai senti que je devais continuer en solitaire pour être libre dans mes décisions musicales et thématiques», souligne SiSimo.

Ce natif de Casablanca se lance, ainsi, dans la création d’un rap plus spécifique, un rap marocain progressif comme il le nomme, où il fait appel à plusieurs styles musicaux comme le Rock, la fusion… Il est l’un des premiers rappeurs à avoir introduit un groupe live dans le rap et le hip-hop. «C’est un travail que j’ai mené depuis 2007 pour pouvoir donner une empreinte au rap marocain. D’ailleurs, c’est le cas des Fnaires qui ont leur touche spéciale. Moi, par contre, je me suis branché sur plusieurs styles musicaux que j’introduis en live dans mes chansons pour pouvoir me démarquer du rap américain.

C’est ce que j’appelle un rap progressif». Côté thématiques, SiSimo s’est appliqué, dans son premier album, à raviver des états d'âme ou à dépeindre la vie en mettant en branle des situations vécues «à chaud». Cela lui a pris deux années de travail, pour livrer ses 12 titres d'un rap progressif, à l'image de SiSimo. Son premier album «Bach Jay Bach Dayr» avait marqué l’année 2012 et où l’artiste attaquait furieusement les conditions sociales du Maroc. Ce qui n’est pas le cas de son second album, conçu et enregistré à son propre compte entre Saragossa (Espagne), Amsterdam (Hollande) et l’Allemagne, et dont il a lancé la première chanson «Baz» en début janvier.

«Il faut dire que c’est une question de maturité et d’expérience dans la vie. Quand on est jeune, on ne prend pas le temps de bien penser à la chose. On dit ce qu’on voit automatiquement sans réfléchir ni se poser des interrogations. On voit les choses plus noires. Actuellement, je suis plus optimiste et plus serein. Cela n’empêche pas de dire la réalité», conclut-il.

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