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Les chiffres publiés montrent une progression des encours des crédits octroyés au sein de la zone euro après ajustement des opérations de cessions et titrisations - 0,5% en janvier sur un an glissant, après 0,2% en décembre. Sur une base ajustée, les prêts accordés aux entreprises sont encore en baisse sur un rythme annuel. Cependant, le rythme de la décroissance a fortement ralenti, -0,9% contre -1,1% en décembre. Les prêts consentis aux ménages enregistrent, en revanche, une hausse de 0,9% après 0,8% en décembre. Les banques apparaissent plus enclines à financer l’économie réelle et les agents privés sont a priori plus disposés à s’endetter.
La masse monétaire M1, qui mesure la monnaie en circulation (pièces et billets) et les dépôts à vue, a gonflé de 9% sur 12 mois après 7,9% en décembre. C’est la plus forte variation constatée depuis 2011. Historiquement, l’évolution de cette masse est un bon signal avancé de l’accélération de la croissance économique. La masse monétaire M3, une plus grande mesure de l’offre monétaire (comprenant dépôts à terme, dépôts assortis d'un préavis de remboursement, et instruments négociables sur le marché monétaire émis par les institutions financières), aurait augmenté de 4,1%, après 3,8% en décembre. C’est la plus forte variation depuis avril 2009. Même si ce niveau se situe encore sous la cible de la BCE qui est de 4,5%, il constitue un notable mieux.
Forte hausse de la confiance des consommateurs
La confiance des consommateurs aurait touché un plus haut niveau en 7 mois, selon une enquête de la Commission européenne. L’indice de l’organe exécutif de l’Union européenne est monté à 102,1 en février contre 101,4 en janvier. Même en France et en Italie où l’activité est plutôt stagnante, les consommateurs se sentent plus optimistes.
En Allemagne, selon le cabinet Gfk, la confiance des ménages aurait atteint son plus haut niveau depuis octobre 2001.
