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Le Maroc condamne les violations des droits humains à Tindouf et appelle à la levée du blocus imposé aux populations

Le Maroc a condamné, mardi devant le Conseil des droits de l'Homme (CDH), les violations des droits et libertés des populations des camps de Tindouf, en réitérant son appel à leur recensement et à la levée du blocus qui leur est imposé. S'exprimant lors du segment de haut niveau du CDH à Genève, la ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Mbarka Bouaïda, a attiré l'attention sur la situation tragique des habitants des camps en raison de la violation de leurs droits et du détournement des aides humanitaires.

Le Maroc condamne les violations des droits humains à Tindouf et appelle à la levée du blocus imposé aux populations
Mbarka Bouaida interveant devant le CDH à Genève.

Ce détournement des aides, a-t-elle ajouté, a été révélé par le rapport de l'Office de lutte antifraude de l'UE ainsi que par d'autres rapports internationaux.

La ministre a saisi l'occasion pour lancer un nouvel appel à la levée du blocus sur les populations des camps de Tindouf, à la protection de leurs droits fondamentaux et de leurs libertés individuelles, dans la perspective de leur retour à la mère patrie, le Maroc. Elle a également exhorté la communauté internationale à intervenir pour amener le pays hôte à faciliter la mission du Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR) afin qu'il puisse effectuer un recensement global et transparent des habitants des camps.

Mme Bouaïda a fait observer que les réformes et les réalisations accomplies bénéficient à toutes les régions du Royaume, y compris ses provinces du Sud, qui ont connu des progrès soutenus aux plans économique et social et dont la cadence a été confortée grâce au nouveau modèle de développement de la région. Les populations du Sahara marocain sont pleinement intégrées et participent massivement à toutes les échéances électorales locales et nationales depuis 1976, a poursuivi la ministre. Elle a, à cet égard, rappelé que le Conseil de sécurité, le secrétaire général de l'ONU et le Haut-Commissariat aux droits de l'Homme ont salué le rôle pionnier des mécanismes nationaux, en particulier le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) et ses commissions régionales à Laâyoune et Dakhla.

«Le Maroc, qui réitère son engagement à coopérer avec le secrétaire général de l'ONU et son envoyé personnel, appelle les autres parties à s'impliquer avec sérieux dans la recherche d'une solution consensuelle à ce différend artificiel, sur la base de l'initiative d'autonomie dans le cadre de la souveraineté du Royaume», a-t-elle ajouté. Par ailleurs, la ministre a expliqué que la stratégie adoptée par le Maroc en matière de consolidation de l'État de droit est fondée sur la mise en œuvre de réformes juridiques et institutionnelles, mais aussi sur la consécration du concept de proximité. Il s'agit, selon elle, de mettre en place de nouveaux mécanismes pour la promotion des droits de l'Homme dans leur acception globale, économique, socioculturelle et environnementale à travers toutes les régions du Royaume.

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