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Leader du classement général du Championnat national Élite 1, le Wydad de Casablanca s’apprête à défendre ses chances de consécrations lors de la phase retour. Une quête qui débutera ce dimanche, face au KAC de Kénitra. Invité à commenter la phase aller de la Botola Pro et ses 15 premiers matchs au Maroc, John Tochack nous a livré ses impressions sur le championnat marocain : «Il n’y a pas beaucoup d’écart entre les différentes équipes, le niveau est très rapproché. Il y a aussi beaucoup d’engagement physique. Mais je pense que le paramètre le plus difficile à maîtriser est la qualité des pelouses.
Nous avons joué dans des terrains naturels et synthétiques. Certains sont d’une très bonne qualité, d’autres sont presque impraticables. Il faut donc s’adapter à toutes ces situations». Pour le Gallois, la baisse de régime du WAC lors de ses quatre derniers matchs de la phase aller est due aux nombreuses absences, mais aussi au facteur psychologique : «le but qu’on a encaissé face au DHJ à Casablanca, à la 94e minute (1-1) a beaucoup impacté les joueurs. Il nous a été difficile de nous débarrasser des séquelles de ces deux points perdus à domicile, d’où la série de 4 matchs sans victoire. Après, j’ai dû faire sans beaucoup de joueurs, blessés ou suspendus. Le portier Akid, surtout, dont l’absence nous a rudement amoindris. Malgré ça, on a évité les défaites (une seule sur 15 matchs, ndlr), et on a fait quatre nuls (0-0) en déplacement.
Nous avons essayé de dépasser tous ça au cours de la préparation effectuée à Marrakech, afin de retrouver du tonus dès l’entame des matchs retour». Dimanche, face au KAC de Kénitra, le Wydad sera encore une fois décimé par les absences : celles de Malik Evouna, Reda Hajhouj, Fabrice Ondama et Mohamed Berrabeh, soit tous les atouts offensifs des Rouges. Ce dernier optera donc pour les jeunes issus de l’équipe Espoir : «Je ne sais pas s’ils seront aussi efficaces que les titulaires, mais il faut leur donner une chance. J’ai déjà fait ça avec Gareth Bale, Xabi Alonso et Iker Casillas qui étaient sous mes ordres et ça a marché. Après, notre style de jeu risque encore une fois d’être gêné, car la pelouse de Kénitra n’est pas vraiment ce qu’il y a de mieux, du moins c’est l’idée que j’ai gardée après le match qu’on y a disputé face à l’IZK (3e journée, 1-1). Nous allons faire confiance à l’équipe alignée et ferons tout pour défendre notre leadership».
