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Le gouvernement grec s’engage sur des réformes rapides

Le gouvernement grec rassure ses partenaires européens, en promettant des réformes sur la «fraude fiscale, la fiscalité en générale, l'administration publique et la transparence, l'amélioration du climat des affaires et la promotion des investissements».

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Le gouvernement grec promet de passer au concret. Le Premier ministre Alexis Tsipras s'est engagé à apporter très rapidement des éléments concrets de réforme à ses partenaires européens, auprès des plus hauts dirigeants européens qu'il a rencontrés à sa demande, en marge du sommet de Bruxelles, rapporte l’AFP.
Ces réformes porteront sur la «fraude fiscale, la fiscalité en générale, l'administration publique et la transparence, l'amélioration du climat des affaires et la promotion des investissements», a indiqué Gabriel Sakellaridis sur la chaîne Mega.

Il est à noter que tous ces points figuraient déjà dans les différentes propositions de réformes soumises par la Grèce à la zone euro durant le marathon de négociations qui a conduit fin févier à la prolongation de principe de l'aide financière européenne au pays, assortie d'un ajournement du paiement d'une tranche de 7,2 milliards d'euros. Toutefois, les créanciers d'Athènes considèrent que trop peu d'éléments tangibles ont été apportés par le gouvernement de gauche radicale d'Alexis Tsipras dans les semaines qui ont suivi l'accord. «Nos partenaires demandent plus de chiffres», estimait jeudi le quotidien de centre gauche «Ethnos», alors qu'aucune évaluation comptable détaillée n'accompagnait les documents fournis par la Grèce. Le porte-parole du gouvernement a évoqué la nécessité d'un «calendrier» législatif et promis des réponses «dans la semaine».

Parallèlement, le retour à Athènes la semaine dernière des équipes techniques des créanciers UE et FMI s'est négocié dans la douleur, la Grèce souhaitant s'inscrire en rupture avec le rituel jugé humiliant des visites de la troïka.

Résultat, la première mission de «collectes de données» par les représentants des institutions créancières auprès du nouveau gouvernement ne semble pas avoir apporté les résultats espérés.

Les responsables grecs donnaient vendredi des gages de coopération : «Nous avons appris que les équipes techniques préparaient une liste détaillée de leurs demandes de données (...) et d'éléments sur les réformes en cours. C'est une évolution constructive», s'est félicité le ministère des Finances dans un communiqué.
Si les discussions avancent assez vite, une réunion des ministres des Finances de la zone euro devrait être organisée très rapidement, peut-être dès la semaine prochaine.

Le temps presse. Athènes «a probablement besoin d'un apport d'argent frais de 2-3 milliards d'euros», estiment les analystes de la banque Berenberg, pour faire face à un calendrier serré de remboursements.

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