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Omar Azziman, président du CSEFRS, voit en cette étape un tournant décisif dans le processus d’élaboration du rapport stratégique du Conseil. Très attendu, ce rapport sera finalisé et adopté dans les deux prochains mois. Compte tenu de l’importance de son ordre du jour, la session pourrait se prolonger au-delà des deux jours prévus initialement. Autre particularité : cette session n’a pas une portée délibérative. Elle sera consacrée uniquement au débat des propositions. Également au menu, l’examen et l’adoption du projet de statut du personnel du Conseil.
Depuis son installation, le CSEFRS a pris à bras le corps le dossier de la réforme du système éducatif. Étant conscient de la lourdeur de la tâche qui lui incombe, le Conseil fait preuve de rigueur et de dynamisme. En témoigne le rythme accéléré de ses travaux. Aujourd’hui, le Conseil entame sa cinquième session ordinaire dont l’ordre du jour est consacré à l’examen des propositions faites par les commissions permanentes afférentes aux travaux préparatoires du projet de rapport stratégique du Conseil, qui devrait voir le jour bientôt.
Dans cette lignée, le président du Conseil a loué les efforts menés par les présidents et les membres des commissions qui sont parvenus à construire, «une vision claire de ce qu’il faut faire pour réformer notre système éducatif afin d’en faire un système qui répond aux besoins de développement et de modernisation de notre société et aux besoins de connaissance et de savoir de notre époque», a souligné le président du Conseil, lors de l’ouverture de la session, hier à Rabat. Compte tenu de l’importance de l’ordre du jour, Omar Azziman a placé la réunion sous le signe du «partage et de l’appropriation», puisqu’il s’agit de partager, en plénière, le travail des différentes commissions. Le but étant d’approfondir et enrichir les propositions formulées. «Ce n’est qu’en fin février ou début mars, après rédaction du projet de rapport, que le conseil sera appelé à adopter les contenus et les choix stratégiques», avait précisé Omar Azziman. Pour instaurer un débat approfondi et éclairé du travail accompli par chaque commission, le bureau du Conseil a balisé la voie à suivre en prévoyant des règles méthodologiques et organisationnelles pratiques. L’idée est d’aller droit à l’essentiel et d’éviter toute forme de digression, pour reprendre l’expression du président du Conseil.
