Le Matin : Quels sont les souvenirs que vous gardez de votre sacre de l’année dernière au Trophée
Hassan II ?
Alejandro Cañizares : En somme, c’était une semaine magnifique pour moi. J’ai commencé au premier tour, avec un excellent score de 10 coups sous le Par, avant de poursuivre sur ma lancée, pour terminer la semaine en beauté. Avoir pu partager ma victoire avec ma compagne qui était là a rendu ce succès encore plus savoureux.
En tant que tenant du titre, vous êtes soumis à une grande pression. Est-ce le sentiment que vous avez, ou y voyez-vous plutôt un facteur de motivation pour vous ?
Je n’y pense pas vraiment. Je pense plutôt que c’est fantastique de revenir à ce parcours. Cela ravivera des souvenirs inoubliables pour moi. Tout ce à quoi je pense est de faire de mon mieux et profiter de cette semaine où je serai en compétition.
Quelles sont les principales difficultés que vous avez rencontrées tout au long du tournoi, l’année dernière ?
La plus grande difficulté pour moi a été la précipitation.
Mon principal objectif était de me pousser à mes propres limites, en continuant à enchainer les Birdies, quelle que soit l’avance que j’avais sur mes concurrents.
Que pouvez-vous nous dire à propos du Parcours du Palais royal d’Agadir ?
C’est un endroit très spécial. Un parcours à l’intérieur du Palais Royal n’est pas une chose que l’on peut expérimenter tous les jours. Son design le rend encore plus spécial et différent de tous les autres parcours dans lesquels j’ai joué, à travers le monde.
C’est une semaine spéciale à Agadir, avec la tenue en parallèle de la Coupe Lalla Meryem. Que pouvez-vous nous dire sur ces conditions uniques ?
Je pense que c’est une très bonne chose de pouvoir jouer les deux compétitions, la même semaine, dans la même ville. Nous avions cette habitude lorsque j’évoluais chez les amateurs, mais pas dans le circuit professionnel.
Y a-t-il des aspects de votre manière de jouer que vous souhaiteriez changer ?
Actuellement, ma principale focalisation est de garder la forme et améliorer l’aspect mental de mon jeu.
Pensez-vous que la tenue de deux grands événements golfiques pourrait aider notre pays dans le processus de découverte et de formation de jeunes golfeurs, susceptibles de devenir professionnels ?
C’est une opportunité sans égal pour les jeunes, de pouvoir suivre de leurs propres yeux, les meilleurs golfeurs du Circuit européen. Cela apportera plus d’attraction à ce sport, des jeunes, voire des enfants qui ne connaissent, pour l’instant, peu ou rien du golf. C’est très important de faire du golf un sport accessible à tous, spécialement aux jeunes, qui veulent grandir en pratiquant cette formidable discipline.