Menu
Search
Dimanche 05 Mai 2024
S'abonner
close
Dimanche 05 Mai 2024
Menu
Search
Accueil next Forum Étudiant

La France créera une banque dédiée aux gros contrats à l’international

La banque de l’exportation devrait voir le jour vers fin mars prochain. Sa mission : faciliter la conclusion des gros contrats à l’international notamment en Afrique.

La France créera une banque  dédiée aux gros contrats  à l’international
François Hollande a annoncé la création de la banque de l’exportation, le 5 février à Paris lors du Forum franco-africain. Ph. AFP

La France créera d’ici mars prochain une banque de l’exportation pour faciliter la conclusion de grands contrats internationaux, notamment en Afrique. L'annonce en a été faite par le Président de la République, François Hollande, le 5 février lors du forum franco-africain à Paris. «Nous avons décidé de créer en France une banque de l'exportation au service des grands contrats internationaux et cela a une influence directe sur ce que nous pouvons faire en Afrique», affirme le résident de l’Élysée devant un parterre de dirigeants africains réunis au ministère de l'Économie et des finances, à Bercy. Selon l’AFP, Hollande a expliqué que l'un des freins à l'exportation «que nous pouvons rencontrer tient moins aux conditions de compétitivité, même si ça peut exister», ou «au savoir-faire, à la qualité, à la technologie» des entreprises françaises qu'au financement.

Pour Hollande, beaucoup de pays assurent des financements bien plus avantageux que la France pour réussir à promouvoir leurs exportations. «Nous avons décidé, donc, avec le ministre des Finances de mettre en place une banque de l'exportation d'ici la fin du mois de mars», a-t-il souligné. Ce dispositif concernera, selon le Chef de l’État, tous les pays, tous les secteurs économiques sans restriction et chaque fois qu'il y aura un contrat qui dépasse un certain volume, 100 ou 200 millions d'euros. Selon lui, cela permettra de réduire de 10% les coûts de financements. Hollande a, par ailleurs, souligné que l'engagement, pris l'an dernier par l'Agence française de développement (AFD) d'investir 20 millions d'euros sur 5 ans pour l'Afrique serait «tenu, strictement tenu, entièrement tenu et commence à être appliqué», selon ses termes. Il le sera «d'autant plus que j'ai décidé de laisser à l'AFD 50% de son résultat net pour consolider ses capitaux propres, de façon que la machine à prêter puisse être continuellement alimentée. Nous donnerons aussi des moyens à l'AFD de développer et d'amplifier ses interventions», affirme-t-il.

Lisez nos e-Papers