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L'activité pèserait 5 à 10% du secteur bancaire en 2020

L'activité pèserait 5 à 10% du secteur bancaire en 2020
Toulouse Business School a organisé sa conférence mensuelle le 27 janvier à Casablanca sur le thème «La finance islamique au Maroc : apports, perspectives et limites».

La finance islamique devrait atteindre 5% du secteur bancaire marocain d’ici 2020, selon l’Institut Thomson Reuters. Standard & Poors table, pour sa part, sur 10% de parts de marché. C’est ce qui a été annoncé le 27 janvier à Casablanca lors de la troisième conférence mensuelle de Toulouse Business School organisée sur le thème «La finance islamique au Maroc : apports, perspectives et limites».
La finance islamique reste méconnue au Maroc, suscitant interrogations et doutes.

«Le débat sur la finance islamique doit être soustrait de toute charge religieuse», indique Khalid Labniouri, banquier-expert en finance islamique. Ce dernier détaille les avantages de la banque islamique dans une société comme le Maroc où le taux de bancarisation n’est que de 53% et où une majorité de citoyens refuse de recourir à la «banque conventionnelle» pour rester en conformité avec la charia. C’est pourquoi l'expert plaide pour «un changement de paradigme» dans l’industrie bancaire basée actuellement sur le crédit afin d’explorer les possibilités de financement islamique, comme le crowdfunding (financement participatif) à titre d’exemple.

Ce changement de paradigme concerne également les clients qui ne doivent pas considérer «la banque islamique» comme un choix par défaut quand la porte des banques conventionnelles se ferme devant eux. Mohamed Talal Lahlou, directeur associé à Al Banki, met quant à lui l’accent sur la diversité des contrats proposés par les banques islamiques (36), quand «la banque conventionnelle n’en commercialise qu’un seul, à savoir le prêt décliné sous plusieurs formes». 

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