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Le PPS lorgne la présidence de 200 communes à l'issue des futures élections

Invité du Forum de la MAP, le secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme a dévoilé hier les ambitions de son parti pour les futures élections régionales. Il a également tenu à expliciter les positions du PPS vis-à-vis à de nombreuses questions.

Le PPS lorgne la présidence de 200 communes à l'issue des futures élections
Nabil Benabdellah défend la participation du PPS au gouvernement Benkirane.

«Le PPS n’a pas sollicité le report des élections communales et régionales prévues en septembre 2015. Au contraire, il estime que la tenue de ces échéances dans les délais prévus est une consécration du processus démocratique», la déclaration est de Nabil Benabdellah, chef de file du Parti du progrès et du socialisme, qui était hier l’invité du Forum de la MAP. Comme d’autres leaders de partis de la majorité et de l’opposition, le secrétaire général du PPS affirme ne pas être concerné par les déclarations de certains responsables partisans. Il estime que l’heure est à l’accélération de la cadence pour faire passer les textes électoraux en cours d’examen au sein de la Chambre des représentants.

Par ailleurs, M. Benabdellah a souligné que son parti était en forte ascension et nourrit de grandes ambitions dans les prochaines échéances électorales. Préparé pour couvrir 50% du territoire national, le PPS aspire à décrocher 3.000 sièges communaux, 200 sièges de présidence de communes sur les 1.503 existants, ainsi que la présidence d’un conseil régional sur les douze prévus, selon le nouveau découpage territorial. Pour atteindre cet objectif, le PPS table sur le soutien de ses alliés au sein de la majorité gouvernementale. À ce titre, le secrétaire général du parti souligne qu’un effort de coordination se fait avec les partis de la majorité autour des alliances au niveau local.

Sur un autre registre, Nabil Benabdellah défend la participation du PPS au gouvernement Benkirane. «Ceux qui disent que le PPS a retourné sa veste depuis son entrée au gouvernement tiennent un discours électoraliste visant à ternir l’image du parti. Le PPS a choisi de faire partie de ce gouvernement pour servir le peuple et l’avenir du pays. Au sein de ce gouvernement, le PPS et le PJD forment une cohabitation intelligente qui leur permet de parvenir à des consensus dans le cadre de la concertation et de l’échange productif», soutient-il. Pour M. Benabdellah, «le parti n’a pas renié ses principes». Et pour illustrer ses dires, il a pris pour témoin la position du parti par rapport à un certain nombre de questions d’actualité, notamment l’avant-projet de loi sur le Code pénal ou encore le débat sur l’avortement. Sur ces deux questions, le secrétaire général du PPS a rappelé que sa formation politique était pour la légalisation de la pratique de l’avortement et contre la réduction des libertés individuelles prévues dans la mouture actuelle du projet de Code pénal. M. Benabdellah a rappelé à ce propos que son parti avait déjà préparé plusieurs mémorandums pour décliner son avis sur toutes ces questions. 

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