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Rachid Belmokhtar souligne le rôle du capital immatériel dans le système éducatif

Le capital immatériel et l'investissement dans l'éducation constituent des leviers de choix pour capitaliser sur les importantes réalisations du Royaume dans les divers secteurs et s'acheminer vers l'édification d'un meilleur avenir, a affirmé, samedi à Marrakech, Rachid Belmokhtar, ministre de l'Éducation nationale et de la formation professionnelle.

Rachid Belmokhtar souligne le rôle  du capital immatériel dans le système éducatif
La qualité du système éducatf, gage de réussite des générations futures.

Intervenant lors du Forum régional sur l'éducation et la formation tenu sur «le capital immatériel», le ministre a indiqué que les efforts et stratégies déployés ont abouti à d'importants résultats en matière de capital immatériel qui dépasse 60% de la richesse du Royaume entre 2000-2013, ce qui place le Royaume dans une bonne position par rapport à d'autres pays. Le capital immatériel revêt un intérêt particulier dans l'élaboration et les orientations des politiques publiques, a-t-il dit, soulignant que ce nouveau concept est en rapport étroit avec le savoir, l'expertise, la bonne gouvernance, la justice et le capital social qui consiste en cette cohésion et confiance entre individus pour travailler ensemble et parvenir aux objectifs escomptés.

Concernant l'éducation, le ministre a affirmé que le système pédagogique devra faire de l'école une pépinière de citoyens dotés des compétences requises et des valeurs humaines qui les habilitent à jouer pleinement leurs rôles dans le développement du pays. Pour y parvenir, il s'agit en premier lieu de mettre sur pied les mécanismes nécessaires pour développer les programmes et méthodes pédagogiques efficientes à même d'assurer des formations appropriées répondant aux besoins du marché. Évoquant la question du chômage, M. Belmoukhtar a tenu à expliquer que le marché disposait d'un grand potentiel d'emploi et que le problème résidait dans l'inadéquation des profils et des formations avec les compétences requises pour les emplois disponibles dans de nombreux secteurs. Pour sa part, le wali de la région Marrakech Tensift El Haouz, Abdessalam Bikrat, a assuré que la qualité des compétences des ressources humaines constituait le véritable défi du développement. Quels que soient les chantiers lancés et leur envergure, les résultats ne seraient au rendez-vous qu'avec des ressources humaines qualifiées, gage d'efficacité et de bonne gestion, a-t-il dit. De son côté, le président de la Fédération des parents d'élèves de la région de Marrakech, Nouredine El Akkouri, a appelé à se défaire du «discours défaitiste», à envisager l'avenir avec optimisme et être confiant envers la génération montante et la capacité de l'école publique à assumer son rôle de levier de développement. Le débat et la réflexion devront porter sur l'amélioration de l'efficience du système de l'enseignement et les moyens d'en faire un acteur central dans les stratégies de développement, a-t-il dit. À l'occasion de cette rencontre, M. Belmokhtar a effectué une visite à l'école primaire «Abi Houraïra» où il s'est enquis des initiatives prises par le corps enseignant afin de faire de cet établissement un modèle de l'école publique qui assure pleinement sa mission de formation et d'éducation. Organisé par l'Académie régionale de l'éducation et de la formation (AREF) de Marrakech Tensift El Haouz, en partenariat avec le centre des classes préparatoires Ibn Taymia de Marrakech, la Fédération nationale des parents d'élèves, le Forum de Marrakech décline une série de thématiques relatives à la question de la formation. Des experts, des opérateurs économiques et des chercheurs universitaires se sont relayés à la tribune de cette rencontre pour apporter leur témoignage sur le système pédagogique et débattre des enjeux de la formation au Maroc. 

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