Le double attentat de Bagdad visait le quartier de Bab El Charki, qui abrite un important marché et fait face à la «zone verte», le quartier où se trouvent la plupart des bâtiments officiels, sur l'autre rive du Tigre. D'après des sources des services de sécurité, le bilan est d'au moins 18 morts. Dans la ville sainte de Samarra, à 125 km au nord de Bagdad, deux kamikazes se sont fait exploser à un barrage de sécurité dans le centre-ville, faisant trois morts et cinq blessés parmi les policiers et les miliciens chiites présents.
Les combats en cours près de Kirkouk ont éclaté vendredi matin par un assaut lancé par les forces de l'État islamique.
Des victimes essentiellement civiles
D'après la police locale, les djihadistes ont bombardé au mortier des positions tenues par les peshmergas kurdes dans quatre districts situés au sud-ouest de la ville. De sources médicales, on fait état d'au moins quatre morts et 70 blessés dans les rangs des forces kurdes irakiennes. Cet attentat intervient au lendemain de celui de jeudi qui a fait 21 morts essentiellement des civils. Des bombes ont explosé dans deux villes au sud de la capitale irakienne, faisant sept morts et 19 blessés. Un groupe d'hommes armés a également attaqué un poste de contrôle de l'armée à Abou Ghraïb, dans la banlieue ouest de la ville, tuant trois soldats et faisant sept blessés.