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Vide à la tête de l’État

Le Parlement du Yémen va se réunir en urgence ce dimanche après la démission du gouvernement et du Président Abd Rabbo Mansour Hadi, sur fond de lutte avec une puissante milice chiite qui contrôle la capitale Sanaa.

Vide à la tête de l’État
Les Houthis, du nom du chef de la tribu, encerclent le palais présidentiel depuis mardi dernier et demandent l'amendement de la Constitution.

Les membres de cette milice d'Ansaruallah, dits Houthis, qui ont pris mardi le palais présidentiel, encerclent toujours le siège du Parlement ainsi que les résidences de hauts responsables, dont celle du ministre de la Défense Mahmoud Sobeihi et du chef des services de renseignement Ali Al-Ahmedi, selon des témoins et un responsable de sécurité, cités par l'AFP. Les Houthis, du nom du chef de la tribu, ont appelé leurs partisans à manifester, hier vendredi, pour marquer leur «soutien aux mesures révolutionnaires».

«Le Parlement va tenir dimanche une session extraordinaire pour discuter des développements dans le pays», sur appel du président de la Chambre, Yahya Al-Rai, a rapporté l'agence officielle Saba. Un responsable yéménite avait initialement affirmé à l'AFP que le Parlement avait refusé le départ du Président. Mais, selon un conseiller du Président Hadi, le Parlement se réunira ce dimanche «au plus tôt».
Dans sa lettre de démission, M. Hadi affirme qu'il ne peut plus rester au pouvoir en raison de «l'impasse totale» dans le pays plongé dans le chaos.

Plongé dans le chaos

Le Président Hadi, qui avait succédé début 2012 à Ali Abdallah Saleh, évincé du pouvoir par des manifestations populaires, était pratiquement retenu prisonnier depuis plusieurs jours dans sa résidence par les combattants houthis. Sa décision de démissionner est intervenue peu de temps après la démission de son Premier ministre Khaled Bahah. Ce dernier a évoqué son intention de se démarquer du Président Hadi, dont il semble contester les concessions faites aux miliciens chiites. Ces miliciens ont réagi à ces démissions. «La Constitution stipule que la démission du Président doit être approuvée par la majorité absolue du Parlement». 

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