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L'ONU a l'espoir que les rebelles signent l'accord de paix

L'ONU a l'espoir que les rebelles signent l'accord de paix
L'ONU a qualifié l'accord de paix du 1er mars d'«opportunité historique» pour le Mali.

Le chef de la Mission de l'ONU au Mali (Minusma) a dit son «espoir» de voir la rébellion à dominante touareg du nord du Mali signer l'accord de paix d'Alger avant l'échéance du 15 mai, selon un communiqué de la Minusma publié jeudi. Mongi Hamdi, chef de la Minusma, a rencontré mercredi le Président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, et lui a exprimé son «soutien total» pour «les efforts entrepris» en vue d'un accord de paix. «Nous gardons l'espoir et la conviction que le processus d'Alger sera couronné de succès par la signature de l'Accord le 15 mai prochain par toutes les parties prenantes maliennes, parce qu'il n'y a pas d'autre choix que de s'inscrire dans la logique de paix», a déclaré M. Hamdi au cours de cette rencontre, selon le texte.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a appelé la rébellion à dominante touareg, réunie au sein de la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA), à parapher l'accord de paix négocié en Algérie sous peine de tomber sous la coupe de sanctions. Le gouvernement malien et certains groupes armés du Nord ont déjà signé l'accord, fruit de négociations de paix engagées en juillet à Alger sous les auspices de l'ONU. La CMA refuse de le signer sans l'ajout d'un amendement reconnaissant l'«Azawad» – nom utilisé par les Touareg pour désigner la partie septentrionale du Mali – comme «entité géographique, politique et juridique». La médiation internationale et des diplomates africains en déplacement le 17 mars à Kidal, bastion de la CMA, avaient rejeté cette demande, de même que le gouvernement malien. L'ONU a qualifié l'accord de paix du 1er mars d'«opportunité historique» pour le Mali après la prise de contrôle du nord du pays par des islamistes en 2012 qui avait amené le pays au bord du gouffre. «La signature d'un accord n'est que la première étape d'un long chemin vers la paix, la sécurité, la réconciliation et le développement que suppose la poursuite du dialogue», a indiqué la Minusma dans son communiqué. 

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