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Organisé à l’initiative du Bureau Maghreb de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF), le deuxième regroupement du Collège doctoral maghrébin en langue française (langue, littérature et culture) s’est clôturé mercredi dernier à Marrakech. Cette rencontre de trois jours a bénéficié à une trentaine de doctorants issus du Maroc, d’Algérie et de Tunisie qui ont été sélectionnés par un Comité scientifique composé, notamment, de responsables de départements de langue et de littérature françaises des trois pays maghrébins et de professeurs universitaires.
Le Collège se veut une plateforme d'échange d'expériences pour des doctorants entamant leur thèse et un véritable espace de perfectionnement offrant un encadrement scientifique de haut niveau. Il se donne également pour objectif de dispenser aux doctorants une formation à la fois pluridisciplinaire et transversale, complémentaire aux programmes de leurs établissements d’origine (école ou formation doctorale) et de les accompagner dans la rédaction de leur thèse. Structuré sur trois ans, le programme se décline en regroupements semestriels pour des séminaires, ateliers et conférences, apportant aux doctorants un complément de maîtrise de méthodologies, une ouverture vers la pluridisciplinarité et une émulation de groupe, le tout sous la supervision d’un conseil scientifique composé d’une dizaine d’universitaires.
Le programme de ces trois journées s’est structuré en plusieurs ateliers transversaux se rapportant plus particulièrement à la rédaction de la thèse et à d’autres thématiques animées par des experts maghrébins et internationaux de renom, actifs dans les projets de coopération dans le domaine de la langue française au Maghreb. Les thématiques abordées avaient traité de questions aussi diverses que «La lexicographie et sociolinguistique : des affinités sélectives», «Langue française et technolectes au Maghreb», «Techniques d'enquête» ou encore «Le roman familial maghrébin entre deux langues». L’un des temps forts de ce deuxième regroupement consiste en une rencontre entre les doctorants et l’écrivain et poète marocain Mouard Khireddine, détenteur en 1989 du Prix poésie pour son recueil «Le chant d’Adapa» et en 1998 du Prix Grand Atlas pour son roman «Les dunes vives».
