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Trois jours durant, l’Université des jeunes qui s’est tenue du 10 au 12 du mois courant dans la cité ocre a connu un engouement particulier. L’événement a été organisé à l’initiative du Centre de développement de la région de Tensift (CDRT), en partenariat avec le Conseil communal de Marrakech, la Fondation allemande Friedrich Naumann et «DVV International», Institut de coopération internationale de la Confédération allemande pour l’éducation des adultes. Il a rassemblé plus de 100 jeunes ayant des parcours et des profils différents, dont des étudiants universitaires, des acteurs de la société civile et ceux affiliés aux partis politiques, qui ont été encadrés par un groupe de professeurs et de chercheurs universitaires, d’acteurs économiques et de responsables étatiques. Aux yeux de ses initiateurs, cette Université s’insère dans une démarche d’animation, d’accompagnement et de réflexion à plus long terme, avec une récurrence pour être un espace de prise de parole et de réflexion pour les jeunes.
Son principe est d’apprendre, d’échanger, de confronter, d’approfondir ou de réfléchir sur un projet ou une thématique dans un cadre alliant enseignement et convivialité. Ce conclave de trois jours a offert l’opportunité aux participants de se pencher notamment sur l’examen de la question inhérente à la régionalisation et aux perspectives d'intégration des jeunes dans le développement global, dans la mesure où le chantier de la régionalisation avancée est l’une des grandes réformes structurelles initiées par le Maroc sous l’impulsion de S.M. le Roi Mohammed VI.
Des axes aussi riches que variés ont ainsi été abordés et débattus. Il s’agit, entre autres, de «La Charte communale et l’aménagement du territoire», «Les collectivités territoriales et le découpage régional : quel consensus territorial pour quel développement régional ?», «Le rôle des médias dans la sensibilisation des jeunes à l’importance de la régionalisation avancée dans le développement», «La régionalisation et l’intégration des jeunes dans le développement global» ou encore «La régionalisation et l’économie sociale». Cette rencontre a aussi été l’occasion pour ces jeunes de témoigner de leur engagement tant au sein de l’Université que dans les associations ou les formations politiques. L’Université des jeunes se veut également être une réponse en quelque sorte aux préoccupations sociétales qui hantent les jeunes et à leurs différentes manières d’agir : rendre visible ce qu’ils font, ce qu’ils ont à dire, les accompagner, les former…
