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Huit ports célébrés à travers leurs traditions musicales

À l’instar des précédentes éditions, la scène de Chellah propose cette année de découvrir les meilleures traditions musicales de plusieurs pays autour du thème «Une musique dans chaque port». Ce sera tous les soirs, du 29 mai au 6 juin prochains, dans le cadre de la 14e édition du Festival Mawazine, Rythmes du monde.

Huit ports célébrés à travers  leurs traditions musicales

Du 29 mai au 6 juin prochains, le public du site historique aura le privilège de découvrir des musiques venant d’Inde, d’Argentine, du Cap-Vert, du Portugal, de France, d’Espagne, de Grèce et de la Turquie. Donc, après «Le chant des fleuves» de l’année précédente, où ont été perpétuées les traditions musicales ancestrales des contrées invitées, ce sont, cette fois-ci, les ports de chaque pays qui s’invitent à huit soirées inédites pour nous livrer leurs créations musicales, notamment celles du port de Nagapattinam (Inde) avec Srishti-Nina Rajarani Dance Creations, dont l’origine remonte aux rituels religieux pratiqués dans les temples à travers la tradition du Bharatanatyam.

Le voyage se poursuit au port de Buenos Aires en Argentine où Débora Russ fera vibrer le cœur du public avec son tango argentin, en innovant à travers le répertoire d’anciennes et réputées poésies du Tango, dressant avec une fine sensibilité un pont entre authenticité et modernité. Mais le périple de cette odyssée portuaire ne s’arrêtera pas là. Il prendra un autre départ du Cap-Vert connu pour son chant mélodieux et sentimental, la «morna», interprété par la voix captivante de Carmen Souza qui donne le relais à la chanteuse espagnole Maria Berasarte.

Et là, c’est le fado en castillan et non en portugais qui optera pour diverses traditions ibériques, entre lesquelles la chanteuse jette de subtiles passerelles.
De ce port de Lisbonne, un autre bateau accostera à Marseille pour célébrer une culture occitane en péril, avec la formation Lo Cor de la Plana (chœur de la plaine), dont les textes sont écrits par des écrivains politiques du milieu ouvrier de la fin du XIXe siècle. Puis, retour vers l’Espagne au port de Malaga où le spectacle «Lo Esencial» de Luis de la Carrasca fera, sans aucun doute, danser les festivaliers aux rythmes du flamenco profond aux accents modernes.

Un genre musical très apprécié au Maroc, tout comme les airs de la Grèce parvenant du port du Pirée à Athènes d’où nous viendra la chanteuse, guitariste et compositrice Katerina Fotinaki qui sollicite, à travers ses mélodies, les grands poètes grecs, dont Elytis, Solomos, Palamas… reconstruisant l’image d’une Grèce séculaire.
Après ces sept concerts, proposés par l’Association Maroc Cultures en collaboration avec l’équipe de Saïd Assadi d’Accords croisés, une belle clôture est prévue pour subjuguer un public assoiffé de découvrir d’autres cultures et traditions. C’est ainsi au port d’Istanbul en Turquie que prendra fin cette croisière, avec l’interprétation d’Özlem Özdi d’un répertoire où elle transmet les traditions anatoliennes dans le monde moderne, exprimant par le biais de chants traditionnels turcs la passion, l’amour, l’espoir et le désespoir.

Des concerts on ne peut plus ensorcelants que la beauté du site met en relief pour le bonheur des passionnés des belles mélodies qui se perpétuent dans le temps et l’espace.

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