Selon Driss Rhafès, DG du Centre de formation de la profession de l’assurance (CFPA), les métiers qui ont le vent en poupe sont ceux du conseil et restent les plus accessibles aux jeunes diplômés. Conseillers commerciaux, chargés de clientèle, courtier, téléconseillers… autant de profils en charge de la fidélisation et du développement du portefeuille des clients. Mais il y a aussi ceux en relation avec la gestion des contrats d’assurance : les chargés d’indemnisation, les actuaires et les gestionnaires de sinistres. Ceux-ci ont pour mission la rédaction des contrats d’assurance, l’établissement de clauses spécifiques, la détermination des responsabilités et des indemnisations…
La formation, quant à elle, reste un peu à la traîne et a du mal à suivre le rythme effréné de l’évolution du secteur et de ses besoins. Cependant, «les responsables du secteur de l'assurance ont pris conscience de l'importance d'investir dans le développement de leurs ressources humaines pour être à même de relever les défis posés par la concurrence existante et par les nouveaux entrants», comme l’a assuré M. Rhafès. Une prise de conscience qui vient à point nommé si l’on considère l’évolution du secteur à la lumière des avancées technologiques qui, elles, imposent des formations spécifiques et continues.
Les métiers de l’assurance nécessitent pour la plupart des qualités relationnelles et de négociation : goût du contact, diplomatie, capacité d’écoute, pouvoir de persuasion… doublés de dynamisme et d’une bonne capacité rédactionnelle.