Menu
Search
Samedi 20 Avril 2024
S'abonner
close
Samedi 20 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Mondial de l'Automobile 2006

Alertée, l'armée n'aurait pas réagi

Alertée, l'armée n'aurait pas réagi

L'armée nigériane avait été prévenue de l'imminence de l'attaque contre Baga, sans doute la plus meurtrière jamais perpétrée par le groupe islamiste Boko Haram, a dénoncé, hier mercredi, Amnesty International, cité par l'AFP. Lors de la prise de la ville de Baga, le 3 janvier, par Boko Haram, des centaines de civils, voire plus, ont été massacrés, des maisons ont été incendiées et plusieurs centaines de femmes et d'enfants ont été enlevés. Amnesty affirme avoir reçu la preuve, de la part d'une source militaire de haut rang et d'autres sources, que les quartiers généraux de l'armée dans la capitale fédérale à Abuja avaient été informés de la menace d'une attaque de Boko Haram contre Baga, mais aussi contre la ville de Monguno, plus au sud, tombée elle aussi aux mains des islamistes le weekend dernier.Selon Amnesty, des renforts avaient été réclamés à plusieurs reprises par les chefs des bases militaires dans ces deux localités. «Ces informations indiquent clairement que les responsables militaires nigérians ont manqué de manière consternante et répétée à leur devoir de protection à l'égard des civils de Baga et de Monguno, malgré plusieurs mises en garde contre le danger imminent (...)» d'une attaque de Boko Haram, a déclaré Netsanet Belay, directeur du programme Afrique d'Amnesty International, poursuit l'AFP.

Lisez nos e-Papers