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Traces d’une ville séculaire

Après le succès de la cinquième Biennale de Marrakech, les préparations vont bon train, afin d’être fin prêts pour la sixième édition qui se tiendra du 2 au 28 mars 2016, et ce avec une thématique aux évocations diverses et soulevant les grands enjeux du développement culturel de la ville ocre : Traces...

Traces d’une ville séculaire
Marrakech rayonne aujourd’hui par son attractivité artistique et culturelle.

Les organisateurs espèrent relever, encore une fois, le défi pour réussir la prochaine édition à l’image de sa précédente qui a pu rassembler plus de 450 artistes, avec plus d’une centaine de Marocains. Comme elle a drainé environ 30.000 visiteurs, mobilisé plus de 80 sponsors et mécènes, accueilli plus de 150 journalistes et professionnels internationaux et nationaux. Un impact qui est en rapport avec la riche programmation, la qualité des artistes sélectionnés et la portée médiatique qui ont permis à l’événement de se classer parmi le top 20 des biennales dans le monde.

Très rassurants pour les initiateurs de cette Biennale se voulant une manifestation phare de la ville ocre. «La réussite de la cinquième édition a motivé la municipalité et le ministère de la Culture d’attribuer à l’événement une subvention annuelle. C’est un soutien qui reste insuffisant. Cependant, il marque la volonté politique de maintenir l’événement qui, malgré les aides privées et publiques, peine à financer tant son équipe que la production des œuvres invitées. Donc, afin de consolider ces partenariats et garantir la pérennité de l’événement, nous allons nous concentrer sur tout ce qui est essentiel pour réussir notre challenge», souligne le président exécutif, Mohamed Amine Kabbaj. Ainsi, le cœur de la programmation se déroulera dans les trois lieux emblématiques de Marrakech, le «Palais Badii», «Banque Al Maghreb» et le Palais «Dar El Bacha», avec en parallèle d’autres activités dans les espaces publics, les lieux culturels et galeries de la ville. Sans oublier la collaboration du Festival Awaln'Art2 pour renforcer le volet esquissé en 2014 : celui de l’art en espace public. «Après dix ans, la Marrakech Biennale est devenue, incontestablement, un maillon essentiel de l’actuel bouillonnement culturel et artistique de la ville ocre. Celle-ci se positionne d’année en année comme une ville d’art et de culture. Là où Marrakech brillait par les traces de son héritage historique, elle rayonne aujourd’hui par son attractivité artistique et culturelle.

Donc, pour accompagner ce développement, la Marrakech Biennale a choisi, pour cette sixième édition, de questionner les grands enjeux que suscite ce développement.
Cette thématique est une manière de saluer le chemin en cours, mais aussi de souligner l’importance du rôle des écritures artistiques et culturelles dans le dialogue nécessaire que la ville et ses acteurs artistiques et culturels doivent mener avec son histoire, son présent et son devenir», précise Mohamed Amine Kabbaj. 

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