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RAM et JetBlue signent un accord de partage de codes

Royal Air Maroc (RAM) et la compagnie aérienne américaine à bas coûts «JetBlue» ont signé, vendredi à Marrakech, un accord de partage de codes (Codeshare) visant à faciliter les déplacements de leurs clients entre l’Afrique et les États-Unis et vice versa, au-delà des aéroports de New York et de Casablanca.

RAM et JetBlue signent un accord  de partage de codes
Driss Benhima s'exprimant lors du congrès de l'ASTA à Marrakech.

Cet accord a été paraphé en marge du congrès annuel de l’Association américaine des agents de voyages, «ASTA Destination Expo 2015», tenu du 26 février au 1er mars dans la Cité ocre, en présence de quelque 300 voyagistes du pays de l’Oncle Sam.
En vertu de ce partenariat, les passagers voyageant entre les États-Unis, le Maroc et l’Afrique bénéficieront de conditions tarifaires préférentielles avec un seul billet d’avion sur tous les parcours de leurs voyages et pourront également tirer profit de l’avantage de l’enregistrement de leurs bagages depuis la ville de départ jusqu’à l’arrivée à la destination finale. Ce partenariat, qui complète et étoffe le précédent accord interligne signé en octobre 2012 et l’accord des conditions tarifaires préférentielles, offre désormais un plus grand choix de destinations aux clients des deux opérateurs aériens.

À ce titre, RAM proposera à ses clients 22 nouvelles destinations aux États-Unis via l’aéroport international John F. Kennedy de New York sur des vols opérés en partage de codes avec «JetBlue». Considérée comme la plus importante compagnie aérienne domestique à l’aéroport de New York et connue pour ses services primés à maintes reprises, cette dernière offrira aux voyageurs de la compagnie marocaine une prestation haut de gamme. Ledit accord illustre notre ferme volonté d’élargir notre offre et de renforcer nos partenariats, a affirmé le PDG de RAM, Driss Benhima, à cette occasion.
Ce partenariat permet au transporteur aérien national d’étendre son réseau dans la mesure où grâce au partage de codes, Royal Air Maroc offrira à ses clients la possibilité de voyager vers d’autres destinations en Amérique du Nord desservies par «JetBlue», telles Washington, Boston, Chicago, Atlanta, Orlando, Seattle, Houston, Los Angeles, San Francisco et Denver, a-t-il précisé. Et d’ajouter que le fait de signer cet accord de Codeshare avec une compagnie aérienne de renom atteste que la RAM est parfaitement en mesure de parapher des partenariats avec des transporteurs aériens internationaux de renommée mondiale. Pour qu'une compagnie signe un accord de partage de codes avec une autre, «il faut qu'elle audite et inspecte la compagnie partenaire. Cela veut donc dire que RAM est considérée par “JetBlue” comme étant une compagnie qui offre à ses passagers la même qualité de services et la même sécurité que la compagnie américaine», a-t-il encore dit.

Ce partage de codes se veut le prolongement de la Convention de partenariat signée entre l’Office national marocain du tourisme (ONMT), la Confédération nationale du tourisme (CNT) et l’Association américaine des agents de voyage (ASTA) dans la perspective de développer le marché américain et s’insère aussi dans le sillage de la stratégie nationale visant le renforcement des dessertes aériennes. Après avoir relevé qu’il y a de l’avenir pour l’augmentation du trafic entre les deux pays et que RAM envisage d’ouvrir une deuxième destination aux États-Unis, M. Benhima a fait savoir, dans une déclaration au journal «Le Matin», que le projet d’ouverture d’une ligne aérienne Marrakech-New York, dont on parle beaucoup aujourd’hui, est effectivement en cours de discussion avec les responsables de l’ONMT. Ce partenariat est de nature à améliorer l'attractivité du Maroc et sa capacité à attirer davantage de touristes américains. Le Royaume avait accueilli en 2014 près de 230.000 voyageurs américains et les professionnels du tourisme sont parfaitement convaincus que ce chiffre sera «très facilement» doublé. Il convient de souligner enfin que «JetBlue» exploite l'une des flottes américaines les plus jeunes et les plus économes en carburant, avec 175 avions de types «Airbus» et «Embraer». 

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