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Le Groupement interprofessionnel d’aide au conseil agroalimentaire (GIAC Agro) a organisé, jeudi dernier, une cérémonie de remise des trophées à trois entreprises qui ont adopté des démarches participatives. Cette démarche vise la valorisation du capital humain à travers le système d’évaluation et la formation en cours d’emploi. Le premier Prix a été attribué à l’entreprise «Les Conserves de Meknès» connue par sa marque «Aïcha» et le deuxième aux «Fromageries Bel Maroc». Le troisième est allé à d'autres fromageries, celles des Doukkala.
Par ailleurs, des Certificats de valorisation du capital humain «CEVACHU» ont été décernés aux entreprises opérant dans les secteurs du sucre, des aliments pour bétail et volaille, des boissons alcoolisées, des eaux minérales, des fromages, des conserveries de fruits & légumes et de l’élevage des ovins et caprins.
Cette journée a été aussi l’occasion pour informer et sensibiliser les entreprises agroalimentaires sur l’apport de la formation dans l’amélioration des performances. Jean-Marie Peretti, professeur et chercheur en ressources humaines, président de l’Institut international de l’audit social, et Franck Billet, professeur des Universités, spécialiste dans les problématiques de gestion des ressources humaines, ont apporté des réponses clés aux interrogations des entreprises souhaitant évoluer et se démarquer.
Selon M. Peretti, «les entreprises qui se développent sont celles qui sont aptes à affronter la concurrence internationale, celles qui sont capables d’innover, d’être agiles, de gérer le changement». Ce sont généralement des entreprises qui adoptent des stratégies fiables, efficaces et de qualité en matière de formation et de valorisation du capital humain. Même son de cloche chez M. Billet qui rappelle que de nos jours, les besoins des entreprises et des salariés en matière de formation sont importants. «Considérer la formation comme stratégique, c’est la considérer comme une véritable source d’avantages concurrentiels au même titre que la technique ou la technologie. Cela nécessitera la redéfinition des pratiques de GRH et de management ainsi que l’adaptation d’outils au contexte actuel, à la situation de chaque organisation, au secteur et à l’activité», estime-t-il.
À rappeler que les entreprises qui obtiendront le Certificat de valorisation du capital humain (CEVACHU) pourront l’utiliser à la fois comme un argument commercial vis-à-vis des clients et un témoignage de valeur rassurant vis-à-vis notamment de l'Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) et de l’Établissement autonome de contrôle et de coordination des exportations (EACCE) et des organismes de crédit.
