Connexion
Les opérateurs économiques, notamment ceux regroupés au sein de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), sont conscients de l’importance de la régionalisation avancée dans la stratégie de développement économique du Royaume. C’est dans cette perspective, tout en ayant à l’esprit les recommandations du Conseil économique, social et environnemental (CESE) dans son rapport relatif à un nouveau modèle de développement des provinces du Sud, que la confédération patronale a mis sur pied une véritable stratégie pour dynamiser la vie économique dans ces provinces. Cette stratégie s’est concrétisée il y a quelques jours par une opération d’envergure ayant permis de mettre en orbite 60 projets d’investissements portés par une quarantaine d’investisseurs. «La CGEM veut agir en tant que groupement d’acteurs économiques efficient en agissant pour que les régions aient un développement économique, qu’elles soient concurrentielles et disposent de ressources humaines bien formées», a souligné samedi à Laâyoune Miriem Bensaleh-Chaqroun, présidente de la CGEM.
Cette annonce a été faite dans le cadre du Forum de l’investissement des provinces du Sud (voir : www.lematin.ma). Selon elle, la CGEM aurait pu mobiliser plus d'investisseurs dans ce sens, «mais nous avons préféré commencer par ce groupe de 60 qui va être la locomotive de cette dynamique économique dans la région», explique-t-elle. Il s’agit donc d’une soixantaine de projets dont plus de la moitié sont portés par des entrepreneurs issus de la région (37 projets). Aussi, ces investissements ne sont pas pris en charge uniquement par de grandes entreprises, puisque des PME ainsi que de toutes petites entreprises sont également engagées. À travers cette action, le patronat cherche à favoriser l’émergence, dans la région du sud du Maroc, d’une nouvelle communauté économique intégrée, forte de plusieurs écosystèmes créateurs de richesses. Il est attendu, à travers ces différents projets, la création de plus 10.000 postes directs d’emploi. Il est également question de participer à la structuration du tissu économique autour d’écosystèmes d’affaires dynamiques avec des pôles de compétitivité, de dynamiser l’investissement privé et l’entrepreneuriat et de développer de nouveaux segments à fort potentiel, créateurs de richesses et d’emplois…
