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En vigueur depuis le 1er septembre 2014 conformément aux dispositions de la loi 36-14, le projet de fusion des deux universités, qui se déroule en quatre étapes, s’assigne pour objectifs, entre autres, le renforcement de l’attractivité et de la visibilité de la nouvelle université à l’échelle nationale, régionale et internationale, la mutualisation des ressources humaines et matérielles et aussi le développement de la recherche scientifique.
Aujourd’hui, l’Université Hassan II compte 18 établissements, 2.136 enseignants, 1.120 administratifs et 93.932 étudiants. Des chiffres éloquents qui démontrent d’un potentiel à forte croissance, mais également des efforts à fournir pour réussir l’opération de la fusion.
«Le projet de développement 2015-2018 ambitionne de faire de l’UH2C l'une des 10 meilleures universités arabes et africaines et dans les top 1.000 à l’échelle mondiale à l’échéance maximale de 5 années», a fait savoir M. Mansouri, expliquant que le plan d’action proposé est conçu en vue de capitaliser les meilleures pratiques d’expertise acquise au niveau des deux universités et repose sur cinq grands axes à savoir : la gouvernance, la recherche coopération et partenariat, la formation, la vie universitaire et l’infrastructure. Au niveau de l’axe de la formation, outre la lutte contre le redoublement et le décrochage, M. Mansouri a fait savoir que la massification au niveau de l’enseignement supérieur constituait un problème auquel l’Université doit faire face pour assurer sa croissance.
Des actions sont proposées dans ce sens notamment, l’optimisation des espaces et des terrains existants, l’extension de l’Université en créant de nouveaux campus, et aussi l’introduction de l’enseignement a distance en favorisant les nouvelles techniques d’apprentissage comme les Mooccs et le e-learning.
Le projet de développement del’Université propose également des actions pour harmoniser et diversifier l’offre de la formation en assurant l’adéquation entre la formation et l’emploi.
Autre point fort abordé dans la conférence, le rôle de l’Université dans l’amélioration de l’employabilité des jeunes.
«L’une des missions de l’Université aujourd’hui est d’améliorer l’employabilité des jeunes et promouvoir l’esprit entrepreneurial et de l’auto-emploi chez l’étudiant», a-t-il fait savoir.
Ajoutant que parmi les actions proposées dans ce sens, l’accompagnement des étudiants pour développer leur soft skills, le suivi des lauréats, l’implication des professionnels.
Les indicateurs de réalisation des actions proposées ainsi que leur planification seront précisés après la phase
de discussion au sein des commissions du conseil.
