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Le spécialiste national de l’exploitation portuaire, Marsa Maroc, se positionne à l’international, notamment en Afrique. Le groupe, coté à la Bourse de Casablanca, a été short-listé parmi quatre opérateurs étrangers par l’Autorité des ports du Ghana pour présenter son offre technique et financière en vue de l’exploitation d’un port spécialisé dans le vrac dans ce pays. «C’est un projet d’une cinquantaine de millions d’euros. Nous sommes actuellement en train de préparer notre dossier de candidature», annonce Mohammed Abdeljalil, président du directoire de Marsa Maroc, lors d’un point de presse dédié à la présentation des résultats semestriels du groupe, le 21 octobre à Casablanca. Selon Abdeljalil, c’est le seul projet concret sur lequel le groupe cherche à se positionner pour l'heure. «Ceci dit, nous comptons mener dans le futur d’autres opérations de prospection dans le continent», précise-t-il. Marsa Maroc, la dernière recrue de la Place casablancaise, affirme avoir réalisé de bonnes performances au premier semestre de cette année.
L’opérateur portuaire a engrangé, en effet, un chiffre d’affaires consolidé de 1,276 milliard de dirhams, en progression de 23%. Une performance que le management de la société attribue à une modification du mix produit en faveur de trafics plus rémunérateurs tels que le conteneur et les produits raffinés. Le groupe a réalisé, par ailleurs, un résultat net consolidé de 286 millions de dirhams, en hausse de 28% sur un an. Quant au résultat d’exploitation, il s’est apprécié de 52% à 430 millions de dirhams. «Ce résultat tient compte d’une augmentation des charges de personnel de 37% à fin juin dernier due principalement à l’octroi d’une prime à l’occasion de l’introduction en Bourse d’un montant de 75,6 millions de dirhams et à une revalorisation salariale de 15,4 millions de dirhams. Retraitée de ces deux effets, la hausse des charges du personnel s’établirait à 4%», explique le top management de la société. Côté trafic des marchandises traité par le groupe, il s’est établi à 18,5 millions de tonnes, soit le même niveau réalisé au terme du premier semestre 2015. Toutefois, indique le management, hormis le trafic des vracs liquides qui affiche une baisse de 24%, les autres segments de marchandises ont augmenté de 13%.
