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Le décalage est toujours flagrant entre les stéréotypes qui s'appliquent à l'image des femmes dans les médias et la pluralité de leurs rôles familial et social, de leurs activités professionnelles et de leurs aspirations. Partant de là, le Réseau international des Journalistes avec Vision du Genre met une fois encore l'accent sur l'image des femmes véhiculée par les médias et qui ne correspond pas à leur place véritable dans la société, lors de son quatrième congrès qui se tient du 21 au 23 octobre à Fès. Le sujet n'est pas nouveau. Mais la discrimination entre femme et homme persiste toujours dans les différents médias notamment en cette période concurrentielle difficile de la guerre de l'audimat. « La position aujourd'hui de plusieurs médias, consolide l'image défavorisée de la femme et contribue à figer la place des hommes et des femmes dans la société. Ce qui est inacceptable.
Les femmes travaillent autant que les hommes, voire plus. Elles ont des enfants et s'impliquent dans la vie politique, économique et sociale et participent au développement de leur pays ou communauté et pourtant elles subissent les discriminations de tous genres», indique Saida Boudaghia, membre du réseau international des journalistes avec Vision du Genre et coordinatrice du Congrès au Maroc. Pour elle, la mutation des femmes n'aura aucun sens tant que les représentations stéréotypées, véhiculées par le biais des médias, demeurent dans le conscient de l'esprit collectif.
Et c'est pour lutter contre ces représentations stéréotypées, que le réseau créé en 2005 par des journalistes mexicaines et enrichi au fil des ans par d'autres journalistes de l'Amérique Latine, de l'Europe et de l'Afrique, multiplie les actions de sensibilisation, de soutien des femmes victimes de discrimination et les rencontres de par le monde. Les médias constituent le premier groupe cible des actions du Réseau mais aussi les ONG et les organisations de la société civile travaillant dans ce domaine. « Les congrès organisés par le réseau ont pour objectif essentiel de consolider les réseaux des journalistes et renforcer le dialogue global pour un journalisme et une communication avec une approche genre. Nous espérons renforcer les liens entre journalistes marocains et journalistes étrangères notamment de l'Amérique Latine qui travaillent beaucoup sur l'Approche genre et militent pour l'égalité des chances entre femme et homme et pour plus de justice sociale. Il est question enfin d'élaborer des stratégies communes pour lutter contre le sexisme dans les médias et adopter l'approche genre dans le traitement des information », ajoute Saida Boudaghia.
Il est prévu aussi lors de cette quatrième rencontre abrité par la ville de Fès d'analyser et dé débattre sur l'image des femmes immigrantes marocaines dans la presse européenne et du monde. Au menu, figurent aussi des conférences et des tables rondes d'analyses et de débats sur des sujets relatifs entre autres à l'égalité des chances entre les hommes, la dignité des femmes et leurs accès aux postes de responsabilité et qui seront animées par des journalistes de l'Amérique latine (Mexique, Colombie, Argentine, Bolivie, Chili, Pérou, Brésil), de l'Europe: Espagne, France, Italie, Belgique, Autriche, du Proche Orient (Jordanie, Palestine, Liban), de la Péninsule arabique (Arabie Saoudite, Koweït, Qatar) et de l'Afrique du Nord (Algérie, Tunisie, Égypte et le Maroc) qui participe avec 70 professionnels du journalisme et de la communication). Une présentation des nouvelles publications relatives au journalisme et à la communication avec vision de genre et une exposition photographique (des femmes du monde) sont organisées en marge du Congrès.
Les femmes travaillent autant que les hommes, voire plus. Elles ont des enfants et s'impliquent dans la vie politique, économique et sociale et participent au développement de leur pays ou communauté et pourtant elles subissent les discriminations de tous genres», indique Saida Boudaghia, membre du réseau international des journalistes avec Vision du Genre et coordinatrice du Congrès au Maroc. Pour elle, la mutation des femmes n'aura aucun sens tant que les représentations stéréotypées, véhiculées par le biais des médias, demeurent dans le conscient de l'esprit collectif.
Et c'est pour lutter contre ces représentations stéréotypées, que le réseau créé en 2005 par des journalistes mexicaines et enrichi au fil des ans par d'autres journalistes de l'Amérique Latine, de l'Europe et de l'Afrique, multiplie les actions de sensibilisation, de soutien des femmes victimes de discrimination et les rencontres de par le monde. Les médias constituent le premier groupe cible des actions du Réseau mais aussi les ONG et les organisations de la société civile travaillant dans ce domaine. « Les congrès organisés par le réseau ont pour objectif essentiel de consolider les réseaux des journalistes et renforcer le dialogue global pour un journalisme et une communication avec une approche genre. Nous espérons renforcer les liens entre journalistes marocains et journalistes étrangères notamment de l'Amérique Latine qui travaillent beaucoup sur l'Approche genre et militent pour l'égalité des chances entre femme et homme et pour plus de justice sociale. Il est question enfin d'élaborer des stratégies communes pour lutter contre le sexisme dans les médias et adopter l'approche genre dans le traitement des information », ajoute Saida Boudaghia.
Il est prévu aussi lors de cette quatrième rencontre abrité par la ville de Fès d'analyser et dé débattre sur l'image des femmes immigrantes marocaines dans la presse européenne et du monde. Au menu, figurent aussi des conférences et des tables rondes d'analyses et de débats sur des sujets relatifs entre autres à l'égalité des chances entre les hommes, la dignité des femmes et leurs accès aux postes de responsabilité et qui seront animées par des journalistes de l'Amérique latine (Mexique, Colombie, Argentine, Bolivie, Chili, Pérou, Brésil), de l'Europe: Espagne, France, Italie, Belgique, Autriche, du Proche Orient (Jordanie, Palestine, Liban), de la Péninsule arabique (Arabie Saoudite, Koweït, Qatar) et de l'Afrique du Nord (Algérie, Tunisie, Égypte et le Maroc) qui participe avec 70 professionnels du journalisme et de la communication). Une présentation des nouvelles publications relatives au journalisme et à la communication avec vision de genre et une exposition photographique (des femmes du monde) sont organisées en marge du Congrès.
