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Étalé sur une durée de six mois, le projet de jumelage institutionnel entre l’AMDI et le ministère allemand de l’Économie et de la technologie concerne dix branches d’activités et est financé à hauteur de 250 000 euros par l’Union européenne. Cette coopération s’inscrit dans le cadre du programme budgétaire alloué au Maroc par l’Union européenne pour la promotion et le développement des investissements.
Michael Witter, ambassadeur d’Allemagne au Maroc, nous confie que «le projet de jumelage mené aujourd’hui est un exemple convaincant de cette volonté de coopération germano-marocaine qui se concrétise cette fois à travers l’AMDI, laquelle dispose d’un bureau très actif à Francfort et jouit déjà d’une vraie réputation auprès des investisseurs.
Avec sa stratégie de guichet unique, cette institution devient un interlocuteur central quand il est question de la promotion des investissements dans le Royaume». Avec une telle réputation, il était devenu important de bien valider l’ensemble des process de l’Agence.
Tout au long de la durée du projet, qui s’étendra sur une période de six mois, une équipe d’experts européens accompagnera les responsables et collaborateurs de l’AMDI pour les aider à renforcer certains processus opérationnels et à en implémenter de nouveaux, avec pour objectif d’améliorer l’efficacité de l’Agence et sa proximité avec les usagers de ses services. Les chantiers concernés par ce programme sont essentiellement la consolidation de l’«after-care», une sorte de suivi au profit des investisseurs déjà installés, le renforcement des capacités de l’Agence en matière de veille stratégique et enfin l’amélioration des outils de mesure de la performance.
Pour Mounia Boucetta, secrétaire générale du ministère de l’Industrie, du commerce et des nouvelles technologies, «l’objectif recherché de ce projet de jumelage est notamment de renforcer les capacités de l’AMDI, afin qu’elle puisse développer des services de qualité aux profits des investisseurs. C’est une ambition commune du Maroc et de l’Union européenne pour aller vers un renforcement des institutions».
C’est ce que confirme aussi Ahmed Fassi, directeur général par intérim de l’AMDI. Rappelons que le dernier rapport du cabinet international FDI Intelligence fait ressortir le Maroc comme «l’un des pays les plus performants dans la région en 2011», en matière d’attraction des investissements directs étrangers, avec une augmentation de 40% du nombre de projets d’investissement et une croissance de plus de 50% des investissements en capital. Le Royaume est, rappelons-le, classé à la deuxième place derrière l’Afrique du Sud.
