«Longtemps la contribution de la société civile au dialogue des civilisations s'est montrée modeste. C'est pour faire entendre leurs voix à ce sujet que 10 associations de la société civile de Rabat et de Salé organisent un congrès international dédié à cette question ». C'est ainsi que Mohamed Hmida, membre du comité d'organisation du premier Congrès international sur « les valeurs de citoyenneté et d'alliance des civilisations », voit l'intérêt de cette manifestation qui se déroulera à Rabat du 27 au 29 avril 2011 sur le thème « vers une meilleure coexistence sociale et un dialogue civilisationnel égal ». Intervenant lors d'un point de presse vendredi dernier, M. Hmida considère que le Congrès apporte une valeur ajoutée dans la mesure où il fait participer des experts de tout bord. « On aura la chance inouïe d'écouter les points de vue croisés de militants associatifs, d'oulémas, de responsables universitaires, de diplomates, de journalistes, de sociologues et de pédagogues sur le thème retenu. C'est cette approche multidisciplinaire qui fait à mon sens, l'originalité de l'événement ». Trois jours durant, un programme dense sera proposé au public, comprenant conférences scientifiques abordant divers aspects de la question, mais également une cérémonie d'hommage à des personnalités ayant contribué à la promotion du dialogue des civilisations, des soirées poétiques, des projections de documentaires et un salon de livres en relation avec le sujet. La cérémonie d'inauguration se tiendra mercredi 27 avril au siège de l'Organisation islamique pour l'éducation, les sciences et la culture à Rabat et sera marquée par des allocutions d'Abdelaziz Ben Othmane Touijri, directeur de l'ISESCO, de Latifa Akherbach, secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération et du représentant de la Ligue islamique mondiale.
Pour le moment, les organisateurs n'avancent aucun chiffre concernant le nombre des participants attendus. Ils affirment cependant qu'ils seront représentatifs de plusieurs pays du monde, notamment de l'Afrique, de l'Asie et de l'Occident. Les débats n'en peuvent être qu'animés et fructueux. Il en découlera des recommandations pour promouvoir à la fois le dialogue des religions et des civilisations et la valeur de citoyenneté, puisqu'il s'agit de deux notions étroitement liées. « Le Congrès terminera ses travaux par l'élaboration d'une feuille de route de l'action de la société civile en cette matière », souligne Tamer El Bachir, du comité d'organisation. Selon lui, il était grand temps que le débat sur la citoyenneté sorte du cocon politique pour s'ouvrir à la société civile. « Il est nécessaire, surtout dans la conjoncture actuelle, de donner voix au chapitre aux associations civiles qui ont longtemps été exclues d'un débat si important.
D'habitude, les conférences internationales traitant de thématiques comme la citoyenneté et l'alliance des civilisations sont marquées par une forte présence des sphères politiques, mais jamais de la société civile. En ce sens, l'organisation de ce Congrès est une première ».
Dans sa première édition, le Congrès fera participer 10 associations dont l'association Bouregreg, l'association Ribat Al Fath pour le développement durable, l'association marocaine des diplômés des universités et des instituts égyptiens et l'institution Abou Bakr El kadiri pour la pensée et la culture. « Nous avons choisi de débuter par ce nombre réduit d'associations pour que l'organisation soit la plus facile possible », indique M. Hmida. Au fur et à mesure qu'il gagnera en maturité et qu'il aura un rayonnement international, le Congrès contribuera à « réfuter les théories colonialistes et racistes et à contrecarrer les mouvements séparatistes et terroristes portant atteinte à l'unité des pays et considérant le conflit des religions et des civilisations comme une fatalité », espère-t-on du côté des organisateurs. Ce n'est pas un hasard si cet événement premier de son genre se déroulera au Maroc. L'un des objectifs est de mettre en exergue les valeurs de tolérance, de coexistence et de multiculturalisme qui prévalent dans notre pays.
« la communauté marocaine résidant à l'étranger et la citoyenneté ».
Pour le moment, les organisateurs n'avancent aucun chiffre concernant le nombre des participants attendus. Ils affirment cependant qu'ils seront représentatifs de plusieurs pays du monde, notamment de l'Afrique, de l'Asie et de l'Occident. Les débats n'en peuvent être qu'animés et fructueux. Il en découlera des recommandations pour promouvoir à la fois le dialogue des religions et des civilisations et la valeur de citoyenneté, puisqu'il s'agit de deux notions étroitement liées. « Le Congrès terminera ses travaux par l'élaboration d'une feuille de route de l'action de la société civile en cette matière », souligne Tamer El Bachir, du comité d'organisation. Selon lui, il était grand temps que le débat sur la citoyenneté sorte du cocon politique pour s'ouvrir à la société civile. « Il est nécessaire, surtout dans la conjoncture actuelle, de donner voix au chapitre aux associations civiles qui ont longtemps été exclues d'un débat si important.
D'habitude, les conférences internationales traitant de thématiques comme la citoyenneté et l'alliance des civilisations sont marquées par une forte présence des sphères politiques, mais jamais de la société civile. En ce sens, l'organisation de ce Congrès est une première ».
Dans sa première édition, le Congrès fera participer 10 associations dont l'association Bouregreg, l'association Ribat Al Fath pour le développement durable, l'association marocaine des diplômés des universités et des instituts égyptiens et l'institution Abou Bakr El kadiri pour la pensée et la culture. « Nous avons choisi de débuter par ce nombre réduit d'associations pour que l'organisation soit la plus facile possible », indique M. Hmida. Au fur et à mesure qu'il gagnera en maturité et qu'il aura un rayonnement international, le Congrès contribuera à « réfuter les théories colonialistes et racistes et à contrecarrer les mouvements séparatistes et terroristes portant atteinte à l'unité des pays et considérant le conflit des religions et des civilisations comme une fatalité », espère-t-on du côté des organisateurs. Ce n'est pas un hasard si cet événement premier de son genre se déroulera au Maroc. L'un des objectifs est de mettre en exergue les valeurs de tolérance, de coexistence et de multiculturalisme qui prévalent dans notre pays.
Conférences au programme
Plus d'une cinquantaine de personnalités du monde de la politique, de l'université, de l'art et de la société civile prendront part au premier Congrès international de la société civile sur « les valeurs de citoyenneté et d'alliance des civilisations » qui sera placé sous le thème « vers une meilleure coexistence sociale et un dialogue civilisationnel égal ». Chacun abordera la question selon sa spécialité et ses références, ce qui confère à l'événement un éclectisme exceptionnel. Parmi les nombreux thèmes qui seront traités sur les trois jours du Congrès, il y a lieu de citer « la citoyenneté et la mondialisation », « l'unité nationale face aux défis du terrorisme et du séparatisme », « les jeunes et la valeur du dialogue », « le rôle des médias dans la promotion du dialogue civilisationnel » ou encore« la communauté marocaine résidant à l'étranger et la citoyenneté ».
