. «Concept d'Etat développementiste».
. «Emergence du Sud global».
. «Examen de la phase post-OMD».
La croissance est nécessaire pour la lutte contre la pauvreté mais en l'absence d'une réelle volonté politique, elle risque d'élargir encore davantage les disparités sociales, a affirmé le Haut commissaire au Plan, Ahmed Lahlimi Alami.
Intervenant vendredi à Rabat à l'ouverture d'une rencontre de «Consultation régionale sur les thèmes du rapport sur le développement humain» organisée en partenariat avec le Pnud, Lahlimi a estimé que l'idée que le marché est le seul régulateur et moteur du développement humain, est aujourd'hui dépassée.
Il a souligné dans ce sens que l'adoption de la croissance comme seul critère pour la mesure du développement et du progrès social est insuffisante, appelant à diversifier les indicateurs de développement humain et à adopter d'autres concepts, notamment la durabilité du développement humain et des ressources naturelles, la cohésion sociale et la qualité de vie.
Pour Lahlimi, il est primordial que les institutions de statistiques soient indépendantes loin de toute pression idéologique, gouvernementale ou partisane, afin de produire des indicateurs fiables et conçus à partir du vécu des populations.
Le Haut commissaire a, par ailleurs, mis l'accent sur le rôle de l'Etat dans la lutte contre la pauvreté et des disparités, citant pour exemple le principe des sociaux-démocrates allemands «autant de marché que possible, autant d'Etat que nécessaire».
Il dans le même ordre d'idées, plaidé pour la formation de groupements régionaux, essentiellement la région arabe et maghrébine, afin de conjuguer les efforts et créer une synergie entre les pays de la région à partir des ressources humaines et naturelles dont regorge la région, et assurer ainsi aux générations futures une place parmi les grands groupements du monde à l'instar de l'Union européenne.
Lahlimi a aussi passé en revue les principaux faits marquants que connaît la région, mettant l'accent essentiellement sur la transition démographique avec l'arrivée de nouvelles vagues de demandeurs d'emplois plus jeunes, plus féminisés et mieux formés, la transition économique pour une compétitivité globale ainsi que la transition démocratique qui doit répondre aux exigences de la participation des citoyens dans l'appropriation d'un projet sociétal et économique.
De son côté, le directeur du Bureau du rapport sur le développement humain du Pnud, Khalid Malik, a indiqué que son institution est en train de réfléchir sur les moyens d'élargir les indicateurs de développement humain, annonçant à cette occasion le lancement en novembre prochain d'un rapport sur l'équité et la durabilité.
Le Bureau du rapport sur le développement humain se penche également sur la question de l'économie verte, a-t-il ajouté.
Malik s'est également félicité de la tenue de cette rencontre qui permet, selon lui, le recueil des contributions des différents acteurs et un échange sur les thèmes qui seront abordés dans le rapport sur le développement, et ce afin de confectionner un rapport pertinent.
Le représentant résident du Pnud au Maroc, Bruno Pouezat, a, pour sa part, indiqué que le Maroc a fait du développement humain une priorité de ses programmes de développement économique, citant dans ce sens la création d'un certain nombre d'institutions comme l'observatoire du développement humain ainsi que les importants fonds alloués à ce programme.
Les participants à cette rencontre se pencheront deux jours durant, sur l'examen des trois thèmes du développement en cours de considération pour de futurs rapports sur le développement humain, à savoir le «Concept d'Etat développementiste», l'«Emergence du Sud global» et l'«Examen de la phase post-Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD)».
La journée de réflexion réunit plus d'une trentaine de décideurs politiques, universitaires et autres acteurs de la région arabe.
. «Emergence du Sud global».
. «Examen de la phase post-OMD».
La croissance est nécessaire pour la lutte contre la pauvreté mais en l'absence d'une réelle volonté politique, elle risque d'élargir encore davantage les disparités sociales, a affirmé le Haut commissaire au Plan, Ahmed Lahlimi Alami.
Intervenant vendredi à Rabat à l'ouverture d'une rencontre de «Consultation régionale sur les thèmes du rapport sur le développement humain» organisée en partenariat avec le Pnud, Lahlimi a estimé que l'idée que le marché est le seul régulateur et moteur du développement humain, est aujourd'hui dépassée.
Il a souligné dans ce sens que l'adoption de la croissance comme seul critère pour la mesure du développement et du progrès social est insuffisante, appelant à diversifier les indicateurs de développement humain et à adopter d'autres concepts, notamment la durabilité du développement humain et des ressources naturelles, la cohésion sociale et la qualité de vie.
Pour Lahlimi, il est primordial que les institutions de statistiques soient indépendantes loin de toute pression idéologique, gouvernementale ou partisane, afin de produire des indicateurs fiables et conçus à partir du vécu des populations.
Le Haut commissaire a, par ailleurs, mis l'accent sur le rôle de l'Etat dans la lutte contre la pauvreté et des disparités, citant pour exemple le principe des sociaux-démocrates allemands «autant de marché que possible, autant d'Etat que nécessaire».
Il dans le même ordre d'idées, plaidé pour la formation de groupements régionaux, essentiellement la région arabe et maghrébine, afin de conjuguer les efforts et créer une synergie entre les pays de la région à partir des ressources humaines et naturelles dont regorge la région, et assurer ainsi aux générations futures une place parmi les grands groupements du monde à l'instar de l'Union européenne.
Lahlimi a aussi passé en revue les principaux faits marquants que connaît la région, mettant l'accent essentiellement sur la transition démographique avec l'arrivée de nouvelles vagues de demandeurs d'emplois plus jeunes, plus féminisés et mieux formés, la transition économique pour une compétitivité globale ainsi que la transition démocratique qui doit répondre aux exigences de la participation des citoyens dans l'appropriation d'un projet sociétal et économique.
De son côté, le directeur du Bureau du rapport sur le développement humain du Pnud, Khalid Malik, a indiqué que son institution est en train de réfléchir sur les moyens d'élargir les indicateurs de développement humain, annonçant à cette occasion le lancement en novembre prochain d'un rapport sur l'équité et la durabilité.
Le Bureau du rapport sur le développement humain se penche également sur la question de l'économie verte, a-t-il ajouté.
Malik s'est également félicité de la tenue de cette rencontre qui permet, selon lui, le recueil des contributions des différents acteurs et un échange sur les thèmes qui seront abordés dans le rapport sur le développement, et ce afin de confectionner un rapport pertinent.
Le représentant résident du Pnud au Maroc, Bruno Pouezat, a, pour sa part, indiqué que le Maroc a fait du développement humain une priorité de ses programmes de développement économique, citant dans ce sens la création d'un certain nombre d'institutions comme l'observatoire du développement humain ainsi que les importants fonds alloués à ce programme.
Les participants à cette rencontre se pencheront deux jours durant, sur l'examen des trois thèmes du développement en cours de considération pour de futurs rapports sur le développement humain, à savoir le «Concept d'Etat développementiste», l'«Emergence du Sud global» et l'«Examen de la phase post-Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD)».
La journée de réflexion réunit plus d'une trentaine de décideurs politiques, universitaires et autres acteurs de la région arabe.
