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L’athlète marocaine Meryem Selsouli a mis un trait à sa carrière avant sa participation aux Jeux olympiques de Londres. En effet, le verdict de la fédération internationale est tombé mercredi en fin d’après-midi.
La Marocaine a subi un contrôle positif à un diurétique interdit et sera privée des Jeux olympiques de Londres, après sa suspension à titre provisoire, a indiqué le porte-parole de la Fédération internationale d’athlétisme, Nick Davies.
«La substance interdite, du furosémide, a été détectée dans un échantillon recueilli à Paris le 6 juillet», a précisé M. Davies dans un communiqué, signalant qu’«Alaoui Selsouli a renoncé à son droit à faire analyser l’échantillon B, et elle a donc été suspendue à titre provisoire de toute compétition en athlétisme.» La nouvelle a été accueillie avec beaucoup de consternation par la délégation et les athlètes marocains présents à Londres. Meryem n’a, semble-t-il, pas retenu la leçon de sa première suspension du 22 août 2009 au 21 août 2011, après un premier contrôle antidopage positif. Aujourd’hui, elle risque une suspension à vie, alors qu’elle avait de fortes chances de médailles à Londres.
Selon certaines indiscrétions, c’est son entourage qui serait à l’origine de cette situation. Et pourtant, son mari et entraîneur Chemlal, qui lui a souvent fait de l’ombre, a été catégorique en début de semaine lorsqu’il claironna que Meryem Selsouli serait présente aux Jeux olympiques. Il n’en fut rien. C’est une autre athlète qui avait de réelles perspectives d’avenir qui quitte la scène internationale sur la pointe des pieds. Un véritable gâchis !
