Menu
Search
Lundi 22 Décembre 2025
S'abonner
close
Lundi 22 Décembre 2025
Menu
Search

Les hebdos de la semaine

Les hebdos de la semaine

Quand Ramid «agresse» la ville de Mansouri
Vraie ou supposée, la déclaration reprochée au ministre Ramid au sujet des «touristes impies» fait des vagues. Professionnels, élus, acteurs associatifs crient au scandale. La presse étrangère entre en ligne. Et le tourisme, secteur clef de l’économie nationale, risque de trinquer. Pour longtemps…
Fatima Zahra Mansouri, maire de Marrakech et originaire de cette ville, exprime son indignation et défend sa ville contre les propos anti-touristes du ministre de la Justice et des Libertés qui rajoute au calvaire d’une ville à peine sortie du cauchemar de l’attentat contre le café Argana : «Je me suis sentie froissée dans ma dignité suite aux déclarations de Ramid».
(Le Temps, P. 18-23)

80.000 petites bonnes
À ce jeu-là, ce ne sont pas 7 familles, mais des dizaines de milliers. Le nombre de fillettes mineures employées à tout faire est tout bonnement consternant. Au mépris du bon sens, de la dignité, de la loi, les bonnes familles usent et abusent, brisent la vie et l’avenir des petites bonnes. Un récent rapport de Human Rightes Watch fait état de plus de 600.000 enfants qui travaillent illégalement au Maroc, dont quelque 80.000 fillettes comme «petites bonnes». Une situation critiquée par la société civile qui explique cette situation par l’exode rural, mais aussi par le manque d’encadrement des familles de ces jeunes filles.
(Le Temps, P. 36-39)

Tourisme, de l’aérien et vite !
Si 2011 a été pratiquement une année blanche pour le tourisme national, 2012 ne s’annonce pas meilleure. La baisse de l’activité devrait être encore plus prononcée. Les 200 opérateurs réunis les 6 et 7 avril derniers à Agadir, lors des deuxièmes journées professionnelles du tourisme, en sont convaincus. Les acteurs du secteur touristique, épaulés par l’Office marocain national du tourisme (ONMT), opéraient un «brainstorming» pour repérer la moindre piste qui permettrait un retournement de conjoncture. À l’issue de ces travaux, six résolutions ont été prises par les participants, dont une qui porte sur la mise en place d’un fonds spécifique pour l’aérien, destiné à soutenir les dessertes vers le Maroc, en ces temps de crise. La formule proposée par les professionnels évoque un fonds de plusieurs centaines de millions de DH afin d’atténuer le déficit de lignes aériennes sur certaines destinations, notamment en Allemagne et en Angleterre.
(Éco Plus, P. 14)

Couple avec deux enfants scolarisés à la Mission : 10 000 DH par mois
Depuis quelques jours, les parents marocains et étrangers (autres que Français), d’élèves inscrits dans les établissements type mission française, organisent des sit-in et protestent contre l’institution de droits annuels d’inscription (DAI) annoncée par l’Agence de l’enseignement français à l‘étranger (AEFE). Il est à noter qu’en 2009, le prix des frais de scolarisation avait connu une augmentation annuelle de 12 %, ce qui avait alerté les parents. Mais n’ayant pas d’alternative pour placer leurs progénitures dans d’autres institutions offrant un cursus similaire, ils se sont vus obligés de se plier à cette flambée des frais. Il est évident que pour un couple ayant deux enfants scolarisés à la mission française, la facture mensuelle peut s’élever jusqu’à 10 000 DH au cours des 10 mois que dure l’année scolaire. Il s’agit là d’une dépense qui pèse et s’alourdirait de plus en plus, notamment, par l’addition d’autres frais, tels que l’achat des fournitures, les cours particuliers, les voyages scolaires obligatoires, les activités parascolaires…
(La Vie Éco, P. 26)

Lisez nos e-Papers