Les pays membres du Conseil de sécurité de l'ONU ont entre les mains une nouvelle version du projet de résolution sur la Syrie qui fait des concessions à la Russie dans l'espoir de lever son blocage, ont indiqué des diplomates jeudi. La résolution «soutient la décision de la Ligue arabe du 22 janvier». Mais les détails du processus de transition , notamment le transfert des pouvoirs du président Bachar Al-Assad à son vice- président, n'apparaissent plus.
Pour sa part, la presse syrienne a accusé, jeudi, le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, d'instrumentaliser la crise en Syrie à des fins électorales, à moins de trois mois de la présidentielle française. M. Juppé «a voulu mettre la crise en Syrie à l'agenda de la présidentielle française pour servir les intérêts de Sarkozy», écrit le quotidien privé Al Watan, proche du pouvoir.
La France est l'un des principaux pays qui tentent de faire passer au Conseil de sécurité de l'ONU une résolution appelant au départ du président Bachar al-Assad.
M. Juppé, qui avait accusé, mercredi, le régime syrien de s'être rendu coupable de «crimes contre l'humanité», avait affirmé qu'il y aurait «peut-être dans le courant de la semaine prochaine» un vote au Conseil de sécurité sur un projet de résolution sur la Syrie, bloqué en raison du refus la Russie, alliée de Damas.
Par ailleurs, des manifestations d'étudiants ont eu lieu, jeudi en Syrie, dans la capitale et dans la province de Damas pour la commémoration du 30e anniversaire du massacre de Hama en 1982, selon des vidéos postées par des militants. À Damas, les manifestants, en majorité des adolescents, sont partis du quartier Al-Maydane et se sont dirigés vers la place de la Liberté où ils ont été attaqués par les services de sécurité, d'après une vidéo postée sur YouTube par un groupe de militants baptisé «Conseil de la révolution». À Daraya, dans la province de Damas, des vidéos montraient également des manifestations d'étudiants, dont de nombreuses filles.
La ville de Hama était paralysée par une grève générale lancée à l'appel de l'opposition pour commémorer le massacre, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
«Hama observe une grève générale à l'occasion du 30e anniversaire du massacre de Hama, qui a coûté la vie à des dizaines de milliers de civils», indique l'OSDH. La ville de Hama est un symbole de la lutte contre le régime du clan Assad depuis la terrible répression en 1982 d'une révolte du mouvement interdit des Frères musulmans contre le président Hafez al-Assad, père de l'actuel président Bachar al-Assad, qui avait fait 20.000 morts.
La crise en Syrie, dont la répression a fait au moins 6.000 morts selon des organisations de droits de l'Homme, s'est muée en conflit armé entre une «guérilla» forte de milliers de déserteurs et un régime déterminé à mater la Avec agence
Pour sa part, la presse syrienne a accusé, jeudi, le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, d'instrumentaliser la crise en Syrie à des fins électorales, à moins de trois mois de la présidentielle française. M. Juppé «a voulu mettre la crise en Syrie à l'agenda de la présidentielle française pour servir les intérêts de Sarkozy», écrit le quotidien privé Al Watan, proche du pouvoir.
La France est l'un des principaux pays qui tentent de faire passer au Conseil de sécurité de l'ONU une résolution appelant au départ du président Bachar al-Assad.
M. Juppé, qui avait accusé, mercredi, le régime syrien de s'être rendu coupable de «crimes contre l'humanité», avait affirmé qu'il y aurait «peut-être dans le courant de la semaine prochaine» un vote au Conseil de sécurité sur un projet de résolution sur la Syrie, bloqué en raison du refus la Russie, alliée de Damas.
Par ailleurs, des manifestations d'étudiants ont eu lieu, jeudi en Syrie, dans la capitale et dans la province de Damas pour la commémoration du 30e anniversaire du massacre de Hama en 1982, selon des vidéos postées par des militants. À Damas, les manifestants, en majorité des adolescents, sont partis du quartier Al-Maydane et se sont dirigés vers la place de la Liberté où ils ont été attaqués par les services de sécurité, d'après une vidéo postée sur YouTube par un groupe de militants baptisé «Conseil de la révolution». À Daraya, dans la province de Damas, des vidéos montraient également des manifestations d'étudiants, dont de nombreuses filles.
La ville de Hama était paralysée par une grève générale lancée à l'appel de l'opposition pour commémorer le massacre, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
«Hama observe une grève générale à l'occasion du 30e anniversaire du massacre de Hama, qui a coûté la vie à des dizaines de milliers de civils», indique l'OSDH. La ville de Hama est un symbole de la lutte contre le régime du clan Assad depuis la terrible répression en 1982 d'une révolte du mouvement interdit des Frères musulmans contre le président Hafez al-Assad, père de l'actuel président Bachar al-Assad, qui avait fait 20.000 morts.
La crise en Syrie, dont la répression a fait au moins 6.000 morts selon des organisations de droits de l'Homme, s'est muée en conflit armé entre une «guérilla» forte de milliers de déserteurs et un régime déterminé à mater la Avec agence
