Menu
Search
Lundi 15 Décembre 2025
S'abonner
close
Lundi 15 Décembre 2025
Menu
Search

Retour de «cinémag» dans les kiosques

Relancé il y a quelque semaines, «Cinémag» vient pallier au manque de supports médiatiques dans le secteur du cinéma et des arts visuels. C'est la période du Festival International du Film de Femmes de Salé qui a été choisie pour le lancement de son 11e numéro. Un magazine du cinéma et des arts visuels dans les kiosques.

No Image
Lancé il y a queslque temps pour pallier le manque de supports médiatiques dans le secteur du cinéma et des arts visuels, «Cinémag» a été contraint d'arrêter les frais, faute de soutien. Aujourd'hui, l'équipe du magazine récidive et choisit la période du Festival international du film de femmes de Salé pour lancer son 11e numéro. Après la parution des dix premiers numéros, «Cinémag» a arrêté de paraître, pendant presque quinze mois, vu les contraintes de la presse pour publier un magazine spécialisé.

«Nous avons arrêté pour plusieurs raisons dont des contraintes liées à la situation de la presse. Mais là, nous relançons de nouveau le projet avec trois grands changements. «Cinémag» sera dorénavant mensuel et non trimestriel, écrit en deux langues (arabe et français) au lieu d'une seule et au prix de 20 Dh, ce qui est relativement à la portée du grand public. Nous espérons être soutenus dans ce projet, car c'est un magazine de qualité. Et puis, il n'est pas normal qu'avec la dynamique que connaît le cinéma marocain, il n'y ait pas un organe spécialisé et professionnel pour l'accompagner», souligne le directeur de la rédaction, Mohammed Bakrim.

En effet, c'est pour pallier ce manque que l'équipe de «Cinémag» a pensé à relancer ce support. «J'espère que nous serons au rendez-vous des attentes du lectorat. Les premiers échos sont favorables, y compris chez les critiques qui ne trouvent pas de tribune. Donc, “Cinémag” offrira un espace adéquat pour un discours constructif et responsable», ajoute-t-il.

La revue a pour tâche de suivre toute l'actualité du cinéma et de l'audiovisuel au Maroc, c'est-à-dire les tournages, les productions, les repérages, les métiers du cinéma, les nouvelles technologies, les festivals et les concours. Bref, tout ce qui concerne le secteur cinématographique dans notre pays sera couvert par un staff au fait du métier. « Oui, nous avons décidé de relancer le magazine, non pas parce que nous avons plus de moyens, mais parce que la passion est toujours là. Ensemble, nous trouverons les moyens de résister», assure Sophie Hafida Lotfi, directrice de la publication.

C'est dans cet esprit de militantisme que l'équipe reprend le flambeau pour repartir dans une nouvelle aventure au service du cinéma et des arts visuels. Donc, «Cinémag» revient, comme l'a précisé son directeur de rédaction, plus fort et plus attentif aux remarques et observations du lecteur et de tous les professionnels concernés par le domaine. «Il gardera comme constante cet esprit d'ouverture inscrit dans son code génétique, conforté encore plus par un recentrage accru sur les films et leur critique».

Une ouverture qui, avec le temps, permettra de favoriser la diversité et l'ouverture. Combler ce déficit de critique est donc parmi les priorités de l'équipe de «Cinémag», avec un suivi constant des productions cinématographiques marocaines, un dossier complet sur une thématique donnée et un entretien pour découvrir, dans chaque numéro, une personnalité du 7e art. Ce sont les grandes lignes que se sont tracées les initiateurs de ce projet où l'amour pour le cinéma l'emporte.

Un esprit d'ouverture

En revenant sur le marché, «Cinémag» garde toujours cet esprit de convivialité en accueillant, en dehors des personnes du secteur, tous les passionnés de cet art.
Ce magazine sera aussi un espace privilégié pour les artistes et les intellectuels qui aiment le cinéma. Ils pourront y donner leurs points de vue, échanger et communiquer avec d'autres critiques, puis répondre aux remarques et observations du lecteur.
Le but de cette ouverture, selon Mohammed Bakrim, est de «jeter les ponts du dialogue entre le 7e art et les genres voisins et rétablir une transversalité qui fera que le cinéma forgera sa légitimité au-delà de ses propres frontières en tant que paradigme incontournable de la modernité».
Lisez nos e-Papers