Le conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a repris sa réunion consacrée vendredi à l'examen d'une résolution visant l'Iran pour son programme nucléaire controversé. Les délégations des 35 États membres du conseil se réunissent à huis clos.
Après d'intenses négociations, les grandes puissances étaient parvenues la veille à s'accorder sur la formulation d'une résolution, mais sans fixer d'échéance à l'Iran pour clarifier les points soulevés dans le dernier rapport de l'AIEA. La résolution exprime «une profonde et croissante préoccupation concernant les questions non résolues ayant trait au programme iranien, y compris celles qui doivent être clarifiées pour exclure l'existence de dimensions militaires possibles», selon ce document diffusé en marge de la réunion.
Elle appelle l'agence onusienne et l'Iran à intensifier leur dialogue et la République islamique à remplir ses obligations internationales, tout en exprimant «son appui continu pour une solution diplomatique». Elle demande au directeur général de l'agence Yukiya Amano d'informer le conseil en mars sur la mise en œuvre de la résolution. Le texte présenté par les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unis (États-Unis, Grande-Bretagne, France, Russie, Chine) et l'Allemagne, a également reçu le soutien de 12 autres pays dont l'Australie, le Japon ou encore l'Italie.
Dans son dernier rapport, l'AIEA a présenté un vaste catalogue d'éléments selon elle «crédibles» indiquant que l'Iran a ‒ contrairement à ses dires ‒ examiné la mise au point de l'arme nucléaire. Les Occidentaux avaient dans la foulée réclamé d'augmenter les pressions contre l'Iran, voire de lui infliger de nouvelles sanctions, mais Chinois et Russes s'y sont opposés. La résolution, nettement moins sévère que souhaitée au départ par les Occidentaux, illustre leurs divergences sur l'approche du dossier iranien.
Dans une lettre datée du 16 novembre, diffusée en marge de la réunion du conseil des gouverneurs, l'ambassadeur iranien auprès de l'AIEA à Vienne Ali Asghar Soltanieh a accusé Yukiya Amano d'avoir publié les noms de scientifiques iraniens et de sites dans son dernier rapport ce qui est selon lui «contraire aux accords de garanties» de l'AIEA. «Vous êtes responsable» de toute menace éventuelle sur la vie «des citoyens et de leur famille cités ainsi que de tout sabotage contre des sites indiqués dans votre rapport», a-t-il écrit, rappelant que plusieurs scientifiques iraniens avaient été assassinés ces derniers temps. L'Iran se réserve le «droit d'engager des mesures juridiques appropriées à ce sujet», a-t-il ajouté.
Pour sa part, la Suisse a renforcé vendredi ses sanctions contre l'Iran, ajoutant 116 nouveaux noms à la liste des personnes et entités frappées par ces mesures, dont le chef de la diplomatie iranienne Ali Akbar Salehi, indique le gouvernement helvétique dans un communiqué officiel. Parmi les nouveaux noms figurent cinq individus ‒ dont des responsables de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA), l'actuel ministre iranien des affaires étrangères Ali Akbar Salehi, ancien chef de l'OIEA, et deux de ses anciens adjoints à l'OEIA, Naser Rastkhah et Behzad Soltani ‒ et 111 sociétés, précise le communiqué. Au total, les sanctions helvétiques frappent plus de 250 entités et personnes. Parmi ces dernières figurent également des responsables des Gardiens de la Révolution. La Suisse avait décidé en janvier d'élever le niveau des sanctions à l'encontre de la République islamique, pour s'adapter au régime appliqué par les principaux partenaires commerciaux de la Suisse. L'objectif était d'éviter que la Confédération soit utilisée comme site de contournement. Avec agences.
Le Parlement, dans une résolution adoptée à une large majorité, s'alarme de «l'augmentation du nombre de prisonniers politiques, du nombre toujours élevé des exécutions, y compris parmi les mineurs, de la pratique répandue de la torture, de la tenue de procès inéquitables et des sommes exorbitantes exigées à titre de caution, ainsi que des sévères restrictions à la liberté d'information, d'expression, d'association, de croyance, d'enseignement et de circulation».
Après d'intenses négociations, les grandes puissances étaient parvenues la veille à s'accorder sur la formulation d'une résolution, mais sans fixer d'échéance à l'Iran pour clarifier les points soulevés dans le dernier rapport de l'AIEA. La résolution exprime «une profonde et croissante préoccupation concernant les questions non résolues ayant trait au programme iranien, y compris celles qui doivent être clarifiées pour exclure l'existence de dimensions militaires possibles», selon ce document diffusé en marge de la réunion.
Elle appelle l'agence onusienne et l'Iran à intensifier leur dialogue et la République islamique à remplir ses obligations internationales, tout en exprimant «son appui continu pour une solution diplomatique». Elle demande au directeur général de l'agence Yukiya Amano d'informer le conseil en mars sur la mise en œuvre de la résolution. Le texte présenté par les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unis (États-Unis, Grande-Bretagne, France, Russie, Chine) et l'Allemagne, a également reçu le soutien de 12 autres pays dont l'Australie, le Japon ou encore l'Italie.
Dans son dernier rapport, l'AIEA a présenté un vaste catalogue d'éléments selon elle «crédibles» indiquant que l'Iran a ‒ contrairement à ses dires ‒ examiné la mise au point de l'arme nucléaire. Les Occidentaux avaient dans la foulée réclamé d'augmenter les pressions contre l'Iran, voire de lui infliger de nouvelles sanctions, mais Chinois et Russes s'y sont opposés. La résolution, nettement moins sévère que souhaitée au départ par les Occidentaux, illustre leurs divergences sur l'approche du dossier iranien.
Dans une lettre datée du 16 novembre, diffusée en marge de la réunion du conseil des gouverneurs, l'ambassadeur iranien auprès de l'AIEA à Vienne Ali Asghar Soltanieh a accusé Yukiya Amano d'avoir publié les noms de scientifiques iraniens et de sites dans son dernier rapport ce qui est selon lui «contraire aux accords de garanties» de l'AIEA. «Vous êtes responsable» de toute menace éventuelle sur la vie «des citoyens et de leur famille cités ainsi que de tout sabotage contre des sites indiqués dans votre rapport», a-t-il écrit, rappelant que plusieurs scientifiques iraniens avaient été assassinés ces derniers temps. L'Iran se réserve le «droit d'engager des mesures juridiques appropriées à ce sujet», a-t-il ajouté.
Pour sa part, la Suisse a renforcé vendredi ses sanctions contre l'Iran, ajoutant 116 nouveaux noms à la liste des personnes et entités frappées par ces mesures, dont le chef de la diplomatie iranienne Ali Akbar Salehi, indique le gouvernement helvétique dans un communiqué officiel. Parmi les nouveaux noms figurent cinq individus ‒ dont des responsables de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA), l'actuel ministre iranien des affaires étrangères Ali Akbar Salehi, ancien chef de l'OIEA, et deux de ses anciens adjoints à l'OEIA, Naser Rastkhah et Behzad Soltani ‒ et 111 sociétés, précise le communiqué. Au total, les sanctions helvétiques frappent plus de 250 entités et personnes. Parmi ces dernières figurent également des responsables des Gardiens de la Révolution. La Suisse avait décidé en janvier d'élever le niveau des sanctions à l'encontre de la République islamique, pour s'adapter au régime appliqué par les principaux partenaires commerciaux de la Suisse. L'objectif était d'éviter que la Confédération soit utilisée comme site de contournement. Avec agences.
Le Parlement européen inquiet
Le Parlement européen a fait part jeudi de sa «vive préoccupation à l'égard de la dégradation constante de la situation des droits de l'Homme en Iran», et a demandé aux entreprises européennes de ne pas fournir à Téhéran d'outils de surveillance et de censure.Le Parlement, dans une résolution adoptée à une large majorité, s'alarme de «l'augmentation du nombre de prisonniers politiques, du nombre toujours élevé des exécutions, y compris parmi les mineurs, de la pratique répandue de la torture, de la tenue de procès inéquitables et des sommes exorbitantes exigées à titre de caution, ainsi que des sévères restrictions à la liberté d'information, d'expression, d'association, de croyance, d'enseignement et de circulation».
