Comment évaluez-vous le déroulement du scrutin auquel vous avez pu prendre part en tant qu'observatrice ?
D'après ce que j'ai pu observer dans les bureaux de vote visités en milieu rural et urbain à Casablanca, je peux vous dire que les élections du 25 novembre se sont déroulées d'une manière équitable, libre et transparente et dans un climat calme. J'ai pu constater que les bureaux de vote étaient très bien organisés et équipés avec tout le matériel nécessaire pour le bon déroulement de cette opération. Les présidents des bureaux de vote que j'ai pu rencontrer ont fait preuve aussi d'une grande compétence et d'un sens de responsabilité avéré. Ils étaient dans la plupart des cas des enseignants et ont fait un travail remarquable.
Avez-vous remarqué certaines pratiques douteuses lors de votre mission d'observation ?
Pour vous dire la vérité, je n'ai remarqué aucune mauvaise pratique lors de mes visites aux bureaux de vote. Au contraire, j'ai constaté que le secret de vote était bien préservé et que l'opération se déroulait dans de très bonnes conditions. Nous n'avons relevé par ailleurs aucune propagande devant les portes des bureaux de vote. Les bulletins de vote étaient en nombre suffisant. L'équipe chargée de l'opération du vote était au complet dans tous les bureaux visités. Elle se composait du président de bureau et d'observateurs des partis ainsi que des observateurs internationaux dans certains bureaux. Je peux affirmer que, côté organisationnel, ces élections répondent aux normes internationales. Le Maroc peut en effet se targuer d'avoir atteint les standards internationaux en matière d'organisation d'une élection.
Comment évaluez-vous le taux de participation des citoyens à ce scrutin ?
Les Marocains peuvent être fiers d'avoir atteint un taux de participation pareil. 45% est un taux tout à fait honorable. Le Maroc n'a pas à rougir d'un tel taux de participation, désormais pareil à celui enregistré dans de grandes démocraties comme les États-Unies. Aussi et en comparaison au taux enregistré en 2007, qui est de 37%, je trouve que les 8% de plus que représente le taux actuel est une belle avancée. Ce pourcentage devra être évalué dans son contexte. On sait que les Marocains n'ont pas eu tous le temps nécessaire pour enregistrer leurs noms sur les listes électorales, vu le délai court qui a suivi l'adoption de la Constitution. Mais le résultat reste malgré tout encourageant.
Avez-vous une remarque sur le déroulement de l'opération ou le mode de scrutin ?
Je n'ai pas de remarques à faire sur le déroulement des votes. J'estime toutefois que le bulletin de vote était «plus ou moins compliqué» et a induit plusieurs fois en erreur les gens de niveau basique, parce qu'ils avaient du mal à faire la différence entre les listes locales et celles nationales. Cette mauvaise compréhension du bulletin de vote a entraîné dans plusieurs cas la considération de ce vote comme nul. Il était difficile également de procéder au dépouillement des votes, vu que le bulletin ressemblait plutôt à une œuvre d'art.
D'après ce que j'ai pu observer dans les bureaux de vote visités en milieu rural et urbain à Casablanca, je peux vous dire que les élections du 25 novembre se sont déroulées d'une manière équitable, libre et transparente et dans un climat calme. J'ai pu constater que les bureaux de vote étaient très bien organisés et équipés avec tout le matériel nécessaire pour le bon déroulement de cette opération. Les présidents des bureaux de vote que j'ai pu rencontrer ont fait preuve aussi d'une grande compétence et d'un sens de responsabilité avéré. Ils étaient dans la plupart des cas des enseignants et ont fait un travail remarquable.
Avez-vous remarqué certaines pratiques douteuses lors de votre mission d'observation ?
Pour vous dire la vérité, je n'ai remarqué aucune mauvaise pratique lors de mes visites aux bureaux de vote. Au contraire, j'ai constaté que le secret de vote était bien préservé et que l'opération se déroulait dans de très bonnes conditions. Nous n'avons relevé par ailleurs aucune propagande devant les portes des bureaux de vote. Les bulletins de vote étaient en nombre suffisant. L'équipe chargée de l'opération du vote était au complet dans tous les bureaux visités. Elle se composait du président de bureau et d'observateurs des partis ainsi que des observateurs internationaux dans certains bureaux. Je peux affirmer que, côté organisationnel, ces élections répondent aux normes internationales. Le Maroc peut en effet se targuer d'avoir atteint les standards internationaux en matière d'organisation d'une élection.
Comment évaluez-vous le taux de participation des citoyens à ce scrutin ?
Les Marocains peuvent être fiers d'avoir atteint un taux de participation pareil. 45% est un taux tout à fait honorable. Le Maroc n'a pas à rougir d'un tel taux de participation, désormais pareil à celui enregistré dans de grandes démocraties comme les États-Unies. Aussi et en comparaison au taux enregistré en 2007, qui est de 37%, je trouve que les 8% de plus que représente le taux actuel est une belle avancée. Ce pourcentage devra être évalué dans son contexte. On sait que les Marocains n'ont pas eu tous le temps nécessaire pour enregistrer leurs noms sur les listes électorales, vu le délai court qui a suivi l'adoption de la Constitution. Mais le résultat reste malgré tout encourageant.
Avez-vous une remarque sur le déroulement de l'opération ou le mode de scrutin ?
Je n'ai pas de remarques à faire sur le déroulement des votes. J'estime toutefois que le bulletin de vote était «plus ou moins compliqué» et a induit plusieurs fois en erreur les gens de niveau basique, parce qu'ils avaient du mal à faire la différence entre les listes locales et celles nationales. Cette mauvaise compréhension du bulletin de vote a entraîné dans plusieurs cas la considération de ce vote comme nul. Il était difficile également de procéder au dépouillement des votes, vu que le bulletin ressemblait plutôt à une œuvre d'art.
