À Douma, à 20 km au nord de Damas, quatre civils ont été tués et plusieurs autres blessés, dont certains grièvement, par les forces de sécurité qui ont tiré sur des dizaines de milliers de manifestants rassemblés sur la place de la Grande Mosquée, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). L'OSDH a précisé que ces tirs avaient eu lieu au moment où un groupe d'observateurs arabes arrivait à la mairie de Douma, non loin de là.
À Hama (210 km au nord de Damas) où se trouvait également un groupe d'observateurs, des manifestations «massives» ont eu lieu jeudi, et six civils ont été tués par les forces de sécurité, qui ont en outre arrêté des blessés soignés dans un hôpital privé, ont indiqué l'OSDH et des militants sur place. Quatre civils ont été tués à Homs, et cinq autres dans le nord-ouest du pays, dans la province d'Idleb, selon l'OSDH. Dans la province de Damas, six civils ont péri sous les balles de la sécurité, notamment à Irbine et à Kessoué.
À Damas, des agents de la sécurité étaient déployés en masse près du quartier historique de Midane, quasiment fermé en raison d'une manifestation prévue, selon l'OSDH et des habitants. Toujours dans la capitale, cinq personnes ont été blessées dans le quartier de Kafar Soussé lorsque les agents de sécurité ont tiré sur des manifestants. Les observateurs, qui s'étaient rendus mardi et mercredi à Homs (centre), haut-lieu de la contestation, sont chargés de rendre compte de la situation sur le terrain. L'opposition et les pays occidentaux accusent le régime de réprimer dans le sang les manifestations alors que les autorités syriennes imputent les troubles à des groupes «terroristes».
Selon l'ONU, plus de 5 000 personnes ont été tuées depuis le début de la révolte, à la mi-mars. Cette mission fait partie d'un plan de sortie de crise qui prévoit également l'arrêt des violences, la libération des détenus, le retrait de l'armée des villes et la libre circulation dans le pays pour les observateurs arabes et la presse. En dépit de la difficulté de leur tâche, le président de l'OSDH Rami Abdel Rahmane a jugé que la mission des observateurs arabes était «la seule lumière dans cette nuit sombre». «La présence des observateurs à Homs a brisé la barrière de la peur», a-t-il dit à l'AFP, tout en précisant ne pas vouloir «exprimer de jugement avant que les observateurs terminent leur mission». La présence des observateurs aide les opposants, même si elle n'a pas permis de faire cesser la répression, a estimé de son côté la diplomatie américaine.
En revanche, doutant de l'efficacité de la mission arabe, le Conseil national syrien (CNS), principal mouvement d'opposition, a demandé à l'ONU d'envoyer ses propres observateurs. Son dirigeant, Burhan Ghalioun, a rencontré jeudi au Caire le secrétaire général de la Ligue arabe Nabil al-Arabi, a rapporté l'agence officielle égyptienne Mena. Ils ont discuté de la conférence nationale sur la Syrie que doit accueillir la Ligue arabe début janvier au Caire. La Chine, alliée de Damas, s'est félicitée elle de la mission «objective» de la Ligue arabe. Des militants ont appelé sur internet à de nouvelles manifestations vendredi contre le régime de Bachar al-Assad. Les Syriens sont invités à «marcher vers les places de la liberté» vendredi, ont indiqué les militants sur leur page Facebook «Syrian revolution 2011». Par ailleurs, l'envoyé de la Syrie au Liban a appelé le gouvernement libanais à prendre des mesures drastiques contre le trafic d'armes à la frontière entre les deux pays, «complémentaire du terrorisme», selon lui.
La Russie «est satisfaite du début de la mission d'observation de la Ligue Arabe», a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.
Le ministère a ajouté que selon les déclarations du chef de la mission de la Ligue arabe, le général soudanais Mohammed Ahmed Moustapha al-Dabi, qui s'est rendu à Homs, bastion de la révolte contre le régime de Bachar al-Assad, «la situation là-bas est rassurante et aucun conflit n'a été rapporté».
À Hama (210 km au nord de Damas) où se trouvait également un groupe d'observateurs, des manifestations «massives» ont eu lieu jeudi, et six civils ont été tués par les forces de sécurité, qui ont en outre arrêté des blessés soignés dans un hôpital privé, ont indiqué l'OSDH et des militants sur place. Quatre civils ont été tués à Homs, et cinq autres dans le nord-ouest du pays, dans la province d'Idleb, selon l'OSDH. Dans la province de Damas, six civils ont péri sous les balles de la sécurité, notamment à Irbine et à Kessoué.
À Damas, des agents de la sécurité étaient déployés en masse près du quartier historique de Midane, quasiment fermé en raison d'une manifestation prévue, selon l'OSDH et des habitants. Toujours dans la capitale, cinq personnes ont été blessées dans le quartier de Kafar Soussé lorsque les agents de sécurité ont tiré sur des manifestants. Les observateurs, qui s'étaient rendus mardi et mercredi à Homs (centre), haut-lieu de la contestation, sont chargés de rendre compte de la situation sur le terrain. L'opposition et les pays occidentaux accusent le régime de réprimer dans le sang les manifestations alors que les autorités syriennes imputent les troubles à des groupes «terroristes».
Selon l'ONU, plus de 5 000 personnes ont été tuées depuis le début de la révolte, à la mi-mars. Cette mission fait partie d'un plan de sortie de crise qui prévoit également l'arrêt des violences, la libération des détenus, le retrait de l'armée des villes et la libre circulation dans le pays pour les observateurs arabes et la presse. En dépit de la difficulté de leur tâche, le président de l'OSDH Rami Abdel Rahmane a jugé que la mission des observateurs arabes était «la seule lumière dans cette nuit sombre». «La présence des observateurs à Homs a brisé la barrière de la peur», a-t-il dit à l'AFP, tout en précisant ne pas vouloir «exprimer de jugement avant que les observateurs terminent leur mission». La présence des observateurs aide les opposants, même si elle n'a pas permis de faire cesser la répression, a estimé de son côté la diplomatie américaine.
En revanche, doutant de l'efficacité de la mission arabe, le Conseil national syrien (CNS), principal mouvement d'opposition, a demandé à l'ONU d'envoyer ses propres observateurs. Son dirigeant, Burhan Ghalioun, a rencontré jeudi au Caire le secrétaire général de la Ligue arabe Nabil al-Arabi, a rapporté l'agence officielle égyptienne Mena. Ils ont discuté de la conférence nationale sur la Syrie que doit accueillir la Ligue arabe début janvier au Caire. La Chine, alliée de Damas, s'est félicitée elle de la mission «objective» de la Ligue arabe. Des militants ont appelé sur internet à de nouvelles manifestations vendredi contre le régime de Bachar al-Assad. Les Syriens sont invités à «marcher vers les places de la liberté» vendredi, ont indiqué les militants sur leur page Facebook «Syrian revolution 2011». Par ailleurs, l'envoyé de la Syrie au Liban a appelé le gouvernement libanais à prendre des mesures drastiques contre le trafic d'armes à la frontière entre les deux pays, «complémentaire du terrorisme», selon lui.
La Russie satisfaite
La Russie s'est dite satisfaite vendredi des débuts de la mission des observateurs de la Ligue arabe en Syrie, son allié de longue date, ajoutant que les premiers rapports sur la situation étaient rassurants.La Russie «est satisfaite du début de la mission d'observation de la Ligue Arabe», a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.
Le ministère a ajouté que selon les déclarations du chef de la mission de la Ligue arabe, le général soudanais Mohammed Ahmed Moustapha al-Dabi, qui s'est rendu à Homs, bastion de la révolte contre le régime de Bachar al-Assad, «la situation là-bas est rassurante et aucun conflit n'a été rapporté».
